Environnements pornographiéS
EN
Une autre histoire du traitement Ludovico
La conscience anime les questions.
Et plus douloureusement encore, plus durablement, les offenses ouvrent les portes du possible et de la mise à mort.
J'injecte du mou, du liquide, du dur, de la matière dans les procédures. Traquer la beauté dans les méandres d'un violent cynisme, chercher dans la volonté de tuer l’origine d’un combat au principe duquel l'amour aurait existé, c'était rencontrer dans la tourmente la pire des industries. La vérité n'existe jamais à priori, elle se révèle au travers des expériences. La violence avait tué et on l'avait célébrée au titre de la passion. Le violence fait bon ménage avec l'autorité et avec l'argent.
Ici on fétichise en marchandise.
Les Extrêmes piétinent les voix et méprisent les lois. Un marché d'apparats explose dans des jointures discursives.
Entre les décombres, une tragédie tellement pitoyable qu'il fallut l'offrir à une communauté d'anonymes. Une fiction moderne qui composait mal avec la spiritualité. Une excroissance rationnelle à l'origine de laquelle on retrouvait les soubassements de la violence qui avait tué.
La peur gronde dans les atermoiements.
La force qui tour à tour cajole sa menace
s’exécutera.
Fier comme un roi,
il s'arme dans la sollicitude
d'un par-terre sans histoire
et dépourvu de lois.
T'as la couronne de traviole et tu dégoulines des crocs !
Ils acclament.
T'as l'air d'un monastère planté par les griffes sur les réseaux !
Ils expient pour lui,
Espèrent la jouissance.
Tais-toi donc bouche de rat ! D'vant les grilles assourdissantes de ton porte-voix !
T'as la gouaille en pâture et la panse qui dégueule...
On dirait qu't'as bouffé l'Oie !
Dans quelle société le proxénétisme le plus obscène pouvait-il impunément provoquer la loi et se réclamer du droit !
Appelons ça une mécanique, un truc où l'on s'attache à déréglementer pour mieux contrôler.
Rythm 0 : Marina Abramovic n'est pas une jument, moi non plus.
"Ce jeudi matin, le cadavre d'une jument mutilée a été découvert dans un champ d'Arnac-la-Poste. C'est la première affaire du genre en Haute-Vienne. En France, plus d’une trentaine de mutilations d'équidés ont été recensées ces derniers mois."
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/premier-cas-de-cheval-mutile-a-arnac-la-poste-en-haute-vienne-ce-jeudi-matin-1599127409
Comme si tout s'était passé ainsi avant que quiconque le sache, une histoire de principes arrive et interpelle le sens commun. Une histoire comme une rencontre improbable ayant cheminé par la force des torsions. Contrainte par les folles perspectives des guides, des chefs, à la légitimité assise sur l’assentiment des foules avides et des systèmes corrompus. On le sait. Ca, sera attaché là. Criant, hurlant, révélé.
14 août 1952 - Milou est peut-être morte d’une insupportable mémoire, un jour dans sa voiture. Emportant le bébé, enfant chéri, avec elle. Le compteur resté bloqué a indiqué 50 km / heure sur une route droite et clairement parsemée d’arbres. Il ne fallait pas, non il ne fallait pas faire ça. Une étincelle de vie est pire qu’une flamme, ça bataille langoureusement, ça se propage, sans grondements, pas d’explosion. C’est à se demander ce qu’un corps est capable de retenir, le mot d’âme paraissant tout aussi désuet que la question de Dieu. Un corps retrouve toujours sa mémoire, dans les tréfonds d’une humanité consciente d’elle même. C’est certain.
Le froid imprègne les squelettes. Des survivants témoignent : l’extrême promiscuité subie en déportation a imposé une nécessaire mise à distance.
Arrête de coller. La chair sur la chair jusqu’aux os à outrance. NON ! Dire qu’ils sont des tas à se bourrer l’accolade sur ce qui les inspire. Question d’imaginaire. Tranchante. Singulière. Dégage tes yeux de là. Ajuste tes convenances et souviens-toi. Sinon c’est de l’hybridation.
Publier, pub lier, pub-lier, pub-liciter serait-ce se défaire d’une charge et créer en soi la capacité d’accueil, critique, licite car légitime, aux vues des intentions. De qui ? D''autre. Ainsi témoigner et inscrire sa part, en collectivité. Rendre public, la chose, qui n’intéresserait pas l’individu-rendu, face à lui. Inter-esser. Essaye ! Moi je n’en peux plus. Je suis rendue indisponible, pour la vente, les stratégies. J’ai besoin d’isolement. Dégagez vos câbles. Rien. Personne. Du repos et du répit.
Cette histoire est par confusions une histoire d'universalité. Elle s'attache aux paradoxes et commence au présent, en lutte contre l'oubli, destituant les bornes de la fatalité.
Économie globale et puissances souveraines, misères financières... Meurtres, suicides, sexe outrancier. Resterait à savoir que l'on traverse la part de siècle la moins violente de notre histoire.
OU PAS...
On l'appelle Grâce par Commodités. Bien qu'elle n'ait rien d'une danseuse. Elle nait docile et elle est finalement naïve. Elle commence et ne s'institue pas au début. Elle est moderne. Elle a navigué le long des océans, parcouru les eaux claires. Elle s'est piquée de Muscade et de fatalité. Pour cavaler jusqu'à pourrir sur des valeurs exhalées de presque rien.
Chapitre circonscrit :
Présence du tout et nom de l'un
Bahman Mohassess
2022
On a ramené dix-huit tonnes de terre à répandre. De la terre catalane paraît-il. Les pieds du cheval auront 500m2 à parcourir chaque soir, à couvert, on vient de l'apprendre. On a choisi un vrai cheval au singulier, on pourra mieux le nourrir et il est luisant. Ca se passe ainsi la culture à La Colline Théâtre National.
https://sceneweb.fr/28-i-mig-doriol-broggi/
Les autres seront bientôt dans les rues parce qu'ils ne veulent pas coller avec le budget. Les autres.
Méfiance, déploiement de réserves et ombre en refuge. Emprunt d'intentions, évaluation des trajets. Confrontation d'incohérences et de valeurs épargnées. Observation des sols et des pas déposés. Changement des principes en filtres. Vision. Le monde n’a pas fréquenté les services de polices.
C'est dimanche, jour idéalement choisi. 10 janvier : au commissariat on ne le savait pas mais on ne reçoit pas. Le service de maintenance informatique occupe la journée et on ne peut ni consulter les dossiers ni en créer de nouveaux. Il faut insister et marquer la gravité de la situation pour accéder au couloir d'attente des victimes, vide, des affiches sur les murs. A l'accueil, chacun s'affaire à des discussions sur le menu du midi, le moyen de réchauffer un riz, une musique. Plusieurs personnes se présentent et sont systématiquement renvoyées. Les portes des bureaux sont fermées, mais on devine une salle occupée. Un homme y est interrogé et il ne répond pas comme il faudrait.
Ailleurs...
Une relation avec Bertrand Cantat ? Ah non merci.
Non, j’exècre la violence libérale, le fanatisme et le narcissisme exacerbé.
Affirmer avec force que Bertrand Cantat, qui après avoir vendu plus d’une million d’exemplaires d’un dernier album haranguait Jean-Marie Messier, alors patron d’Universal, pour dénoncer la concentration des marchés du disque et des objectifs anti-diversité des systèmes productiviste est partie prenante des rouages d’efficacité de l’industrie culturelle, et l’un des chantres sournois de sa violence, peut paraître surprenant. Ce qui déroute, c’est l’ambivalence ou surtout l’extrême malhonnêteté d’un homme qui s’auto-persuade d’une supériorité pourtant fabriquée par l’industrie qu’il prétend dénoncer. Un type d’une espèce particulière de fou-rationnel qui frappe la contradiction de son couple au titre d’une passion romantique et dénonce intentionnellement le système qui produit son existence. Le même qui une fois en prison, revendique le droit àune libération anticipée en s’appuyant sur le renouvellement de son contrat avec Universal Music France et en produisant le« décompte des redevances versées en 2006 au titre de l’exploitation de ses enregistrements et interprétations ». Un fou-rationnel extrêmement célèbre, riche, puissant, nourri au narcissisme, né de l’horreur absurde d’un violent système de fanatisme.
Non. Ses textes exploitent l'idée d'un symbolisme de femmes-fleurs, n'est-ce pas ? Je n’ai pas de pétales, je n’ai pas de racines, moi, rester plantée sur un par terre, je ne peux pas. Ou de sirènes ? Faites donc grincer le lyrisme depuis un rocher, j’engloutirai d’un requiem vos dédales de pas feutrés. Sexualité génitale compliquée... relation amoureuse non consommée, paraît-il avec, un public qui adule et chérit. Les rumeurs circulent, temporalités tronquées. Voile d'amour inconditionnel sur des sexes désœuvrés et fidèles.
Non, vraiment. Moi c’est ni vache ni cochon et ça aboie beaucoup trop de son côté.
Janvier 2018 : ils ont décidé la fin d'une femme qui n’avait pas voulu mourir.
A Beyrouth, la médiathèque franco-libanaise acquiert le nouveau dictionnaire de Nietzsche de Dorian Astor, avec une notice fière et enjôleuse. L'auteur séduit, intrigue, on en parle. Bertrand Cantat chante Amor Fati, jusqu'en juillet. Une source lumineuse pour Wajdi Mouawad qui observe depuis son bureau logé sur la colline avec un garde du corps posté devant les vitrines de la grande entrée.
Il écrira : Mort prématurée d'un chanteur populaire dans la force de l'âge.
https://www.lesechos.fr/weekend/spectacles-musique/mort-prematuree-dun-chanteur-la-longue-complainte-darthur-h-1213218
La femme a une identité civile. Elle, s’appelle Ann, elle a 47 ans. La médecine légale a diagnostiqué un cancer. Ann est combative, elle est photographe, et depuis peu elle expose à l'institut culturel Bernard Magrez, à Bordeaux. Le nom d'Ann présente un intérêt particulièrement lucratif dans un environnement extrêmement violent. Ann mourra prématurément un 16 janvier.
2017.
La tendance fortement influencée par les intérêts du marché productiviste semblait s'orienter vers l'exploitation économique d'un conflit médiatisé.
La justice a fait son travail ! C'est un Féminicide ! Il a le droit à la réinsertion ! Chanteur populaire n'est pas un métier lambda ! Ses chansons d'amour sonnent dégueulasse ! Il a le droit à la liberté d’expression ! Les mairies ne doivent pas autoriser les spectacles outranciers et violents ! La question n’a rien à voir avec la politique !
Bertrand Cantat a le droit d'exercer son métier de chanteur
?
Formule rhétorique vouée à revendiquer le principe d’égalité en droit en l’appliquant au champ du travail, et pratique pour oublier l'origine des revendications qui ont mené à son élaboration. On détourne un principe fort pour d'obscurs intérêts au bénéfice d'un homme qui déverse en masse son mépris sur l'idée Républicaine. Qualifier la recherche d'une expression esthétique de "travail" a du sens, mais le droit se situe ailleurs. On la le droit de ne pas subir de discrimination lorsqu'on recherche un travail dans le cas d'une réinsertion après une sortie de prison et on a la liberté de travailler. Nous parlons d'un homme qui évoque un droit à la réinsertion alors qu'il s'agit d'une liberté là où le droit opère pour protéger des discriminations. L'homme est expert en détournements, et son niveau de vie explose les moyennes parce que ses sources de revenus sont dépendantes d'un système de valeurs qui lui assurent le maintien d'un certain rang. Un rang nécessaire s'il veut légitimer une étiquette d'artiste supérieur qui "vit" de son "travail". Une star, une célébrité, se distingue du commun par sa liberté économique, sa liberté d’occupation, sa liberté d’expression, et sa capacité à produire, de la façon la plus largement acceptable, des discours de redistribution symbolique des inégalités.
Il a payé sa dette
!
"J'ai payé la dette à laquelle la justice m'a condamné. J'ai purgé ma peine. Je n'ai pas bénéficié de priviléges"
(Bertrand Cantat dans un communiqué Facebook - Mars 2018)
Tout d'abord la justice ne l'a pas condamné à payer une dette. Cette formulation est celle du "rachat". Au XIXe, les esclaves ont commencé a pouvoir se racheter auprès de leurs maîtres. 500 francs était le prix moyen dans les zones d'Afrique de l'ouest sous domination coloniale française. Lorsque Bertrand Cantat exprime que puisque qu'il a payé (sa dette), il a le droit, il confond sans doute volontairement justice pénale et justice civile. Dans le cadre de la justice pénale il n'y a pas de créancier et il n'y a pas de créance, on ne paye pas une dette. De même que le droit à l'oubli recouvre des particularismes liés à Internet. Le casier judiciaire est là, il n'est pas question d'oublier que Bertrand Cantat a commis (au moins) un crime. Ainsi, Bertrand Cantat laisse entrevoir sans restriction une théorie tout à fait réservée dans laquelle la vie humaine s'achète et se vend et dès lors qu'il peut payer, tu peux crever.
(source : https://mafr.fr/fr/article/bertrand-cantat-revendique-son-droit-a-la-reinsert/)
Amis du gain et du profit
(La République)
«Si nous vivons sur la même planète, nous ne sommes décidément pas du même monde»
affirmait ainsi Bertrand Cantat à l’attention de son patron, face caméras, lors de la remise d’un prix des victoires de la musiques après un record des ventes de l’album "Des visages, des figures", en 2002.
«Camarade PDG, tu permets que je t'appelle camarade (...) et puis, c'est mieux que ô grand Jean-Marie Messier, commandeur des communicants, et des autres aussi, par la grâce de la Sainte Trinité: ramifications, absorptions, profits.»
https://www.liberation.fr/medias/2002/03/11/salut-a-toi-camarade-pdg_396545/
Contre-carrer, par un discours, la stratégie ostentatoire du rite de passage qui, dans la paisible et médiatique cérémonie des Victoires, intègre l'individu à ses semblables, distingue encore davantage Bertrand Cantat dans un rôle constitutif de sa présence : une figure forte de l'opposition. A quoi ? Ça se joue dans le double discours, dans la stratégie opportuniste travaillée pas trop loin des spots parisiens, avec cette capacité à séduire par provocation et à faire grimper l'audimat. Bertrand Cantat sait travailler les opportunités commerciales. Floutage des séparations spatiales, élaboration d'image opposée à la domination des caméras, en pleine gloire, préparé face caméras. Adoption progressive d'un style de vêtements "tous les jours même sur scène", déplacement du clivage stigmatisant des niveaux de revenus par la condamnation de groupes économiques aux activités dévorantes, mépris de la contradiction qui fit de lui, de longues années, l'un des fruits les plus juteux et acides de ce système. On eut pensé qu'avec le discours porté par Bertrand Cantat lors de la cérémonie des Victoires de la musique, le grand gagnant était la vindicte publique et populaire. Ce résultat mérite une autre lecture, plus critique, plus assumée.
Les déclarations filigranées de Bertrand Cantat prennent corps dans la destructuration programmée des principes vertueux dont il se réclame, avec Noir Désir. L'allure politique groupe s'est élaborée sur un socle d'appartenances collectives à travers la mobilisation d'imaginaires symboliques liés aux registres altermondialistes, aux combats syndicalistes, au domaine de la lutte, à la signification d'un sens commun davantage attaché à une certaine éthique de la justice qu'aux intérêts exacerbés et de la violence expressive de la libre concurrence.
https://www.inegalites.fr/echelle-des-revenus
Il y a l'homme et l'artiste
(?)
Les sources sont peu loquaces lorsqu'il faudrait évoquer lisiblement le niveau de vie des célébrités françaises. Si, par exemple, le dernier album de Noir Désir, Des visages, des figures, dispose d'une page Wikipedia pour lui tout seul, aucune indication fiable ne permet d'évaluer la part de revenus générée par les ventes, les concerts, la Sacem qui assure a priori longévité à chaque production un peu boostée. Le journal Le Point, affirme par exemple que le tube du film La Boum sorti dans les années 1980 continuerait de rapporter 250 000 euros par an à son auteur. (https://www.lepoint.fr/people/le-tube-de-la-boum-rapporte-toujours-250-000-euros-par-an-a-son-auteur-12-01-2021-2409256_2116.php#11). Le vent nous portera, titre de Noir Désir sorti en single de l'album Des visages, des figures, dispose aussi, en sa qualité de tube, d'une page Wikipedia pour lui tout seul. Paru dès le 28 août 2001, 250 000 exemplaires ont été vendus pour le seul single, avec un clip primé aux Victoires de la musique.
Amis du gain et du profit !
Il y avait dans l'essence libérale de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 la volonté de bannir toute référence explicite au droit divin sans pour autant exclure l'esprit religieux de la conception du droit. C'est l'analyse proposée par Marx, en 1844, dans La question juive. Il s'agissait de retrouver dans les principes de l’État libéral une correspondance entre le dualisme homme / citoyen et le dualisme cité terrestre / cité céleste. Là où l'homme se soucie du destin du genre humain, de tous les hommes et pas seulement de ses intérêts privés, l'Etat fait "prévaloir son universalité", en "supprimant à sa façon les distinctions constituées par la naissance, le rang social, l'instruction, l'occupation particulière[...]". "Mais l'Etat n'en laisse pas moins la propriété privée, l'instruction, l'occupation particulière agir à leur façon, c'est à dire en tant que propriété privée, instruction, occupation particulière et faire prévaloir leur nature spéciale [...]".
En 1948, l'assemblée générale des Nations Unies proclamait la Déclaration universelle des droits de l'homme comme "l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations […]"
Art. 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille à droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine, et complétée, s’il y a lieu, par tous autistes moyens de protection sociale.
4. Toute personne a droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
Sans que ce texte n'ait de véritable portée juridique, on constate une volonté de proclamer la dignité de la vie pour toutes et tous par l'humanisation des conditions de travail, le droit de protéger et de défendre collectivement les intérêts liés au travail. Depuis 1789 et la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, l'industrialisation s'est imposée comme un modèle d'évolution. Dans les dynamiques de l'industrialisation, le cinéma a fait son chemin, imposant ses figures, ses pratiques, au delà des frontières nationales. Aujourd'hui, des débats popularisés voudraient dévoiler une dualité Homme / Artiste, pour préserver l'activité de l'industrie culturelle face aux affaires judiciaires qui mettent à mal certains "hommes / artistes" dans de graves problématiques de violence et d'atteinte à autrui. Cela reviendrait à distinguer l’expression de l’artiste, dans la sphère présumée de l’universalité, de son individualité dans la société civile., On ravit ainsi au droit divin l’idée de double existence : céleste et terrestre. Tout un processus de mise en place de croyances.Si dans ce contexte on qualifie la croyance comme une certitude qui repose sur l'autorité et la confiance mais qui n'a pas été validée de façon objective, on discerne à la fois les constructions et les dérives du fanatisme. L'homme et l'artiste, un double discours quasi orwellien, tend à normaliser l'irrationnel du comportement fanatique et des masses.
Dis, toi-là ! Es-tu spécialiste ?
Moi je me dis qu'un tel poids financier, qui n'est pas l'objet d'un héritage familial, de qualifications avérées, travaille la sensibilité d'une façon dont j'ai sérieusement tendance à me méfier.
Il y a un certain cynisme dans tout ça.
Le ministre des affaires étrangères russe s'attable à la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU lors d'une réunion spéciale sur le maintien de la paix et de la Charte qu'il viole lui-même.
Saddam Hussein avait envahi l'Iran et s'était rendu coupable de crime de guerre et il aurait présidé le conseil de sécurité de l'ONU...
L'universalité ?
Business as Usual
Un jour la vie avait conduit à la guerre. Non pas parce qu'on l'avait souhaité, c'était la guerre. Tout autour chacun s'affairait à convaincre l'autre du contraire parce que dans cet état permanent, on nous tuait. D'un coup, vlam, net. Ou plus silencieusement.
On avait débarrassé les costumes de leurs plumes et de leurs casques. Ravalé les diamants, le brio éclatant dans la maîtrise du verbe haut et mesuré.
Lumières allumées : Direction scène.
On offre du probable, on veut du réaliste, de l’a peu près qui sonne vrai ... Chaque spectateurs doit avoir l’assurance que lorsqu’ils sortira de là, il pourra dire : j’y étais, dorénavant, je sais. Le spectateur est bien porteur.
Ce qu'il sait ?
La contradiction n'éveille plus rien que la guerre, éloquente et pugnace. Supide en finalités multiples qu'il suffit d'enterrer.
Produisez. Profitons. Amplitude.
L’affaire Jacqueline Sauvage resurgit dans l’espace public par l'intermédiaire d'un téléfilm signé Yves Renier et promotionné par lui-même. Après le meurtre de son mari, une condamnation pénale et quatre ans de prison, Jacqueline Sauvage a été grâciée par décision présidentielle. A priori pas de matière pour la jurisprudence. A l'automne 2018, Yves Rénier est interviewé. Jacqueline Sauvage est absente pour la promotion du téléfilm et Yves Rénier s'explique - on ne peut pas mettre en valeur quelqu'un qui se trouve sous les projecteurs parce qu'elle a tué.
Yves Rénier a préparé son réquisitoire et mobilise un contre-poids exemplaire à travers l'évocation des enjeux polémiques qui ont alimenté la médiatisation du retour sur scène de Bertrand Cantat. Affirmant son écoeurement face à la valorisation d'un meurtrier, il témoigne d'une discussion avec Stéphane Delajoux, neurochirurgien, spécialement dépêché à Vilnius pour une deuxième intervention sur Marie Trintignant et à l'origine du motif de décision de son rappatriement en France, jusqu'à la Clinique Hartmann, à Neuilly :
"Il lui a bousillé le cerveau. Parce que moi j'ai rencontré son chirurgien, qui l'a opérée et qui m'a dit - c'est pas vrai l'histoire de la baffe et je tombe contre un radiateur. C'est archi faux ! Le mec s'est acharné à coups de pompes sur la tête, sur le cerveau, il lui a mis le cerveau en bouillie !"
https://www.ladepeche.fr/article/2003/08/02/143883-apres-la-mort-tragique-le-temps-des-questions.html
https://www.dailymotion.com/video/x6uj679
interview réalisée lors du 20e festival de la fiction TV de La Rochelle, du 11 au 15 septembre 2018 et diffusée sur la plateforme de l'éditeur le 1er Octobre2018
Le 1er Octobre 2018, à l'occasion de la diffusion du téléfilm, l'avocat général du procès de Jacqueline Sauvage lui adresse une lettre ouverte, publiée dans une tribune du journal Le Monde. Frédéric Chevallier prend à coeur son rôle de défenseur de l'intérêt général qu'il s'agit de considérer dans une accusation devenue publique. Il dénonce quarante-sept ans de mariage dont hommes et femmes se sont emparés sans en connaître la réalité dans ce qu'il nomme "un gigantesque café du commerce que les réseaux sociaux fabriquent et entretiennent à dessein." Il soutient à présent la condamnation prononcée le 3 décembre 2015 dans un débat judiciaire pulicisé (https://www.academie-francaise.fr/publiciser). Trois ans plus tôt, la cour n'avait pas retenu la légitime défense plaidée par l'avocat de la défense. Selon l'avocat général, Jacqueline Sauvage qui a pris la décision du crime dont elle s'est rendue coupable, sous l'emprise de son mari, est devenue sans doute malgré elle "le symbole inadapté d'un fait majeur de société".
Un personnage romanesque, en tout état de cause, un personnage sans idéologie, a priori. Un personnage théâtral reclus entre les murs d'un village où tout au long des années, des témoins se sont tus.
"Exploiter le populaire et vivre de sa substance".
Qu’est- ce qu’il a dit ??? J’ose à peine lire. Il embaume la mort, ça absorbe à tours de bras. Parfois je me trouve old schooll, mais je persiste : une institution publique n’a pas à fricoter avec les GAFAM. Une institution publique n’a pas à valoriser les intentions d’ un type motivé par une trouille de gloriole. La responsabilité, ça oui, ça peut justifier un salaire : capacité à gérer, disponibilité, responsabilité. Le type raconte n’importe quoi. ET je ne suis ni aveugle, ni amnésique. J’ose à peine chuchoter et ça fait quatre mois déjà. Des cauchemars artificialisés. Une scène de 500 mètres carrés. Et la puanteur des morts qu’on asticote de sarcasmes acides et voyeurs. C’est stupide de mettre des morts entre quatre planches. Ça ouvre uniquement des possibilités de transports alors que le bois n’a rien à foutre là, sous la terre. Le bois ça fait grincer le métal d’une porte, légèrement poncé et ciré avec ce qu’il faut d’enduit. Il glisse d’abord sous le pied qu’on approche avec précautions. Lorsqu’il réfléchit avec un plafond suffisamment haut et que l’éclairage ouvre la vue, on le sent là, dans ses dimensions. La voix peut interpeler, exaspérer, partir, frôler. Sur le bois les corps respirent, conscients.
https://www.cairn.info/pour-une-autre-economie-de-l-art-et-de-la-culture--978274920992.htm
C’est le matin entre les interstices des volets. Un filet de lumière annonce que le jour plane dans la cour. Des mouettes passent et c’est curieusement doux. TA PEAU !!! Sous les regards violeurs et harceleurs des réseaux-sociaux-web sur le terrain. Ils veulent tout, ils volent tout, ils n’entravent rien.
La philosophie de l’action est difficile à capter dans le ShowBiz. On maîtrise les techniques de l'image et on sait se payer de vastes espaces. Il est étalé là et il parade dans son capital confortable aménagé, exigeant de la prostitution des allures recommandées de consentements. Dans le ShowBiz, on aime crier aux déserts des foules assistantes que la liberté, finalement, c’est la servitude. Que la liberté consiste à reconnaître une supériorité à celui qui a su renvoyer aux vies médiocres le fardeaux des nécessités économiques et du travail. Identifié- le potentiel d’un talent inaccessible, d'un talent expressif avec excellence. Qui offrirait spontanément de l’argent. Sur un compte en banque savamment alimenté par les fonds d’imposition d’une société de cons, décidément trop cons.
There is no business like show business...
Cette fois ils n'iront pas à Carhaix. Le projet était pourtant bien amené, presque vendu : il y aurait eu deux années consécutives mais la deuxième aurait été la dernière de toutes et puis... Putain ils nous emmerdent avec leurs histoires de bonnes femmes.
La philosophie de l’action est difficile à capter dans le ShowBiz. Il est étalé là et il parade dans son capital confortable aménagé ; il exige de la prostitution, des allures recommandées, du consentement. Il aime gueuler aux déserts des foules assistantes que la liberté ne tient qu'à la suprême volonté de la puissance. Que la liberté c'est aussi cette aptitude à reconnaître la supériorité de celui qui a su renvoyer aux vies médiocres le fardeaux des nécessités économiques et du travail. Identifié- le potentiel d’un talent inaccessible, d'un talent expressif avec excellence. Qui offrirait spontanément de l’argent. Sur un compte en banque savamment alimenté par les fonds d’imposition d’une société de cons, décidément trop cons.
Au nom du Peuple Français,
on assomme l'esprit public,
on mystifie le poison,
on grave des intrigants sur les pavois.
«[...] il a ouvert en 1976 un commerce de produits alimentaires à Kigali ; il a conclu un contrat d’exploitation de la distribution de la bière avec la société Bralirwa ; en 1992, il a été sollicité par le Front Patriotique Rwandais (FRP) lors d’un séjour à Nairobi pour soutenir les actions de ce mouvement ; il a éludé cette demande de financement que les dirigeants de ce mouvement ont sollicité en contrepartie de promesses sur de futurs avantages industriels lors de l’accès au pouvoir du FRP ; en 1993, il a été contacté par un député, une connaissance, pour participer à l’achat d’action d’une radio privée, la RTLM ; persuadé de l’intérêt d’un tel investissement en raison du caractère commercial de cette radio et de la publicité diffusée sur les ondes, propice pour ses affaires, il a acheté quelques actions ; le 9 avril 1994, il a quitté Kigali avec cinq de ses chauffeurs [...] ».
A la lecture de cet extrait, dont l'intégralité fut délivrée en l'état après la décision d'une formation de jugement de la Commision des Recours des Réfugiès (un premier rejet de l'Ofpra - Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides, ayant signifié une possibilité de recours), plusieurs questions se posent :
- tout d'abord, la place du sujet lecteur qui découvre le récit biographique d'un homme dans le contexte de ce qui semble correspondre aux éléments de réalité de l'environnement génocidaire Rwandais, sur une page internet dont le contenu même recouvre des formes inahbituelles du genre. De quoi me parle-ton ici ? Une sorte de vérité profonde semble se dégager de ce lieu mouvant, comme une nécessité de dire et d'affirmer malgré une violence extrêmement perceptible...
- ensuite se pose la question de la décision de jugement : cet homme a fui son pays parce qu'il se sentait en danger, j'ai dans la tête qu'il est peut-être génocidaire, et qu'en tout état de cause, l'Ofpra n'a pas signalé sa présence aux autorités compétentes afin qu'un tribunal adapté soit saisi, est-ce normal ?
- enfin, la question éminement politique de la participation et de la représentation dans un état souverain : suis-je citoyen ou citoyenne français.e., ne le suis-je pas, y-a-til une particularité française en termes d'accueil des réfugiés, une tradition, une morale qui légitimerait une prise de position dans cette affaire ?
24 février 2022, l'Ukraine est en guerre
On eut espéré, qu'on nom du peuple français, les responsables des structures de protection des oeuvres, en France, se mobilisent pour défendre un patrimoine national, "pillé" [...]. Le patrimoine Ukrainien pillé par l'armée Russe
Il n'en fut pas ainsi, et les directions de nos théâtres nationaux, rendues collectives au titre d' un opportunisme médiatique et d'une prétention à la légitimité de leurs privilèges, ouvrirent les portes symboliques de leurs structures, proposant d'accueillir des "artistes contraints de fuir la guerre.
"Face à l’invasion russe, un collectif de directeurs et directrices de lieux culturels en France se mobilise et propose d’accueillir les artistes ukrainiens contraints à la fuite.
Nous, directrices et directeurs de lieux culturels en France, nous exprimons par ce message notre solidarité au peuple ukrainien et aux artistes ukrainiennes et ukrainiens. Nous sommes, face à l’urgence et aux dangers encourus par des artistes contraints de fuir la guerre, prêts à nous mobiliser, à contribuer à les accueillir en France afin qu’ils puissent continuer leur activité et ainsi préserver la libre expression de la culture ukrainienne.
Premiers signataires : Lucie Berelowitsch, directrice du Préau – Centre dramatique national de Normandie-Vire, Stanislas Nordey, directeur du Théâtre national de Strasbourg, Alexander Neef, directeur de l’Opéra national de Paris, Stéphane Braunschweig, directeur du Théâtre national de l’Odéon, Rachid Ouramdane, directeur du Théâtre national de Chaillot, Wajdi Mouawad, Théâtre national de la Colline, Eric Ruf, directeur de La Comédie-Française, Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon, Tiago Rodrigues, futur directeur du Festival d’Avignon, Célie Pauthe, directrice du Centre dramatique national de Besançon, Marcial Di Fonzo Bo, directeur du Centre dramatique national de Caen, Emilie Capliez et Matthieu Cruciani, directrice et directeur de la Comédie de Colmar – Centre dramatique national de Colmar, Aurélie Van den Daele, directrice du Théâtre de l’Union - Centre dramatique national du Limousin, Marc Lainé, directeur du Centre dramatique national de Valence, Jacques Vincey, directeur du Théâtre Olympia - Centre dramatique national de Tours, Marie Didier, directrice du Festival de Marseille, Dominique Bluzet, directeur du Grand Théâtre de Provence et du Théâtre du Gymnase, Benoit Lambert, directeur de La Comédie – Centre dramatique national de Saint-Etienne, Benoit André, directeur de La Filature – Scène nationale de Mulhouse, François Tanguy, directeur de La Fonderie – Théâtre du Radeau – Le Mans, Cyril Jollard, directeur de La Soufflerie – Scène conventionnée de Rezé, Catherine Blondeau, directrice du Grand T – Nantes, Nicolas Blanc, directeur de L’empreinte – Scène nationale Brive-Tulle, Jean Varela, directeur du festival Le Printemps des Comédiens - Montpellier, Laetitia Guedon, directrice des Plateaux Sauvages – Paris, Robin Renucci, directeur des Tréteaux de France – Centre dramatique national, Arnaud Meunier, directeur de la MC2 : Grenoble, Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, co-directeur.rice.s du Monfort Théâtre, Alain Perroux, directeur de l’Opéra national du Rhin, Bruno Boucher, directeur artistique du Ballet de l’opéra national du Rhin, Benoit Bradel, directeur du festival Passages – Transfestival Metz, Damien Godet, directeur de la Scène nationale de Bayonne, Marie Pia-Bureau, directrice de la Scène nationale de Chambéry – Savoie, Charles Berling, directeur de la Scène nationale Châteauvallon - Liberté, Philippe Cogney, directeur de la Scène nationale de Dieppe, Sandrine Mini, directrice de la Scène nationale de Sète, Romaric Daurier, directeur de la Scène nationale de Valenciennes, Jérôme Lecardeur, directeur du Théâtre auditorium de Poitiers – Scène nationale, Simon Deletang, directeur du Théâtre de Bussang, Macha Makeïeff, directrice du Théâtre de la Criée - Marseille, Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre de la Ville – Paris, Marion Bois, Jeanne Candel et Elaine Méric, co-directrices du Théâtre de l’Aquarium, Eric Vigner, directeur du Théâtre de Pau, Bruno Cochet, directeur du Théâtre de Rungis, Amélie Casasole, directrice du Théâtre de Villefranche – Scène conventionnée, Claudia Stavisky, directrice du Théâtre des Célestins – Lyon, Nacer Djemaï, directeur du Théâtre des Quartiers d’Ivry, Gilles Bouckaert, directeur du Théâtre des Salins – Scène nationale de Martigues, Patrick Ranchain, directeur du Théâtre du Bois de l’Aune – Aix en Provence, David Bobée, directeur du Théâtre du Nord – Centre dramatique national Lille Tourcoing Hauts-de-France, Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point, Christophe Rauck, directeur du Théâtre Nanterre Amandiers, Arthur Nauzyciel, directeur du Théâtre national de Bretagne, Muriel Mayette-Holtz, directrice du Théâtre national de Nice, Jean Bellorini, directeur du Théâtre national populaire de Villeurbanne, Joris Mathieu, directeur du Théâtre Nouvelle Génération – Centre dramatique national de Lyon, Caroline Marcilhac, directrice de Théâtre Ouvert – Centre dramatique national Renaud Herbin, directeur du TJP – Centre dramatique national de Strasbourg, Olivier Atlan, directeur de la Maison de la Culture de Bourges, Feriel Bakouri, directrice de Points communs / Nouvelle scène nationale de Cergy Pontoise et du Val d’Oise, Carole Rambaud, directrice d’Espaces pluriels – Scène conventionnée de Pau, Eleonora Rossi, Grrranit – Scène nationale de Belfort, Thomas Jolly, directeur du Quai- CDN Angers Pays de la Loire, Pascale Daniel-Lacombe, directrice du Méta – Centre dramatique national de Poitiers Nouvelle Aquitaine, Galin Stoev, directeur du Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie, Jean-François Driant, directeur du Volcan – Scène nationale du Havre, Courtney Geraghty, directrice du Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon, Richard Brunel, directeur de l’opéra de Lyon, Daniel Jeanneteau, directeur du Théâtre de Gennevilliers – Centre dramatique national.
(Article reporté intégralement. Trouvé à l'identique sur plus de deux supports, avec des ajouts spécifiques publiés independamment par les rédactions.https://www.liberation.fr/international/europe/ukraine-lappel-des-lieux-culturels-pour-accueillir-les-artistes-en-fuite-20220226_I3OD5ZGUEJEBTKXSHY6QEPK4PE/?fbclid=IwAR0JTCEpyL0qF5S8vQxbEBxH8_XtvV0Tb3C911ygVfYfxVBLgvl4hVwfyac ; https://sceneweb.fr/les-theatres-francais-solidaires-avec-lukraine/?fbclid=IwAR3tbucAPUdMNaOQkhmHwGQOzRQ3ClYk2c5kx0AXg7LYMBXvnc5-v1SVkL8 )
Plus de soixante-dix directeurs et directrices de théâtres français se sont donc volontairement engagés, au titre d'une solidarité de fortune, dans une manœuvre où il est d'abord question de distinguer sans critères explicites le peuple ukrainien d'artistes ukrainiens et ukrainiennes "pris dans l'urgence et le danger" et "contraints de fuir la guerre" ... De qui parle-ton ? Quelles sont vos sources ? Donnez-nous des informations, nous en manquons !!!!!
Un vingt-sept février 2022, lendemain même d'une grave atteinte au principe fondamental d'égalité, on pouvait lire sur l'interface internet du gouvernement:
Le « pass vaccinal », mode d’emploi.
Publié 23/01/2022
Depuis le 24 janvier 2022, il est obligatoire pour les personnes de 16 ans et plus dans les lieux accueillant du public. Explications.
https://www.gouvernement.fr/actualite/le-pass-vaccinal-mode-d-emploi
- Salut, je m'appelle Arthur. Dois-je présenter un Pass-Vaccinal russe ou ukrainien pour la mention "artiste" et bénéficier de l'asile proposé par les lieux culturels français ? Un Article dans le Libé du 26 février dit que c'est ok parce que c'est solidaire.
À partir de ce 28 février le masque n'est plus obligatoire dans les lieux clos (musées, cinémas, théâtres, salles de sports, restaurants...) soumis au pass vaccinal, exception faite des transports (trains et avions compris).
Il reste cependant obligatoire dans les lieux clos non soumis au pass vaccinal comme les entreprises. https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/covid-19-fin-de-l-obligation-du-port-du-masque-dans-les-lieux-clos-soumis-au-pass-sanitaire-ce-lundi-1645805094
Oui, mais.
La liberté d'initiative c'est pour tout le monde. Et la culture est un pôle fondamental de l'éducation. Donc, la part d'initiative réservée à l'éducation en dehors du consortium ministériel, c'est quand-même pas mal le domaine des sorties pédagogiques. Et qui occupe les fauteuils des théâtre dans les périodes creuses de l'après-midi ? Les scolaires, sur leurs emplois du temps d'élèves.
Mais, depuis le 28 février le masque n'est plus obligatoire dans les lieux soumis au pass vaccinal. Et le pass vaccinal n'est pas obligatoire. Ceci implique plusieurs choses : d'une part, on soumet des lieux au pass vaccinal et donc au contrôle, là où on sait qu'un contrôle peut opérer. D'autre part, le fait de ne pas avoir de masque en collectivité offre une nouvelle bouffée d'air dont on avait appris à se passer, mais le vaccin n'est pas un obligation et beaucoup d'élèves ne sont pas vaccinés. Pour autant, des sorties pédagogiques s'organisent dans le cadre scolaire, mais des sorties exclusivement réservées aux élèves détenteurs d'un pass vaccinal, en journée, en soirée... Vocation pédagogique et sens commun anéantis, le directeur du théâtre national de la Colline, autoritaire, violent, dangereux et mis à mal suite à l'annonce vraiment très étrangement tardive de la participation de Bertrand Cantat à son spectacle "Mère" au titre de la création musicale, se trémousse sur les réseaux sociaux avec des pubs annonçant ici et là, la présence de groupes scolaires. Une façon de se refourguer de l'autorité et une fois de plus, de tirer à bout pourtant sur le principe d'égalité. Le gars sait investir dans l'affichage : bourrin du métro ; raccoleur des réseaux, ça manoeuvre allègrement.
Wajdi Mouawad, reconnu des pires créatures installées à la tête des responsabilités publiques.
Nous sommes heureux, la France a su aménager et étendre le valeureux principe de l’intermittence à l’ensemble du monde du spectacle. Ceux qui crient à l’outrance doivent à présent se taire. La justice est ce qu’elle est : il y a les personnalités éclairées, et les autres.
On vous pille ? On exploite vos consciences ? On abuse familièrement de vos corps étranges ? Taisez-vous. Taisez-vous ! On vous harcèle, on vous menace, violemment. C'est pervers.
Qu'ils sont révoltants.
Dans leurs frocs d’équipages postiches avec leurs chemises d’occupations liminaires.
Qui ne rêve pas d'une vie de ShowBiz ?
On enferme dans les territoires de violence, hiérarchisés par l’évidence, immédiate, laissant couler les soupçons de l’ineffable histoire à la source desquels on discerne, si on ne tarde pas, les ridicules accoutrements baveux d’êtres multiples aux regards miroitants bleu. Qui placardent sur de lisses écrans le poids des règlements de tombes suspendues à l’intérieur desquelles séjourneraient les figures mécaniques qu’ils empruntent avec manières. Ordinaires, incontrôlés, et défalqués du sens moral établissant publiquement l’intérêt du vivre ensemble, il rêvent de portraits et peut-être de mouvements. Le photographe aux revendications financières a repéré qu’un nombre conséquent se taisait. La délicate séductrice ou la fine pécheresse ont su gagner sa vigueur avide et inspirer une stylistique de la posture. Il vend. En pleins écrans. Celle-ci voudrait bien ne pas être la dernière des ratées et exprime un désir d’intégration en droit. En magasine, et pourquoi pas !
D'autres parmi les corps cherchent, inlassables achevés, les exutoires sensuels du repos affranchi des châtiments puérils déterminés pour eux en objets racoleurs. La douceur de l'exil dès lors se pointe en paradigme inexistant. D’une trace oubliée. D’une liberté qu'on ne publiera pas.
Puis on décide, qu’Andromaque manque.
Des courants frais des collines de Valdaï,
De l’obscénité des couards,
Et de l’insolence craintive des pourfendus
Subordonnés pour leur condition élémentaire,
à la promesse historique d’une inscription dans l’éternité.
re-buter
L’âme putride chasse le sang, irrigue dans les viscères. Offre ta main, langoureuse. Assied-toi là près du feu et écoute ma voix. L’autre ne dort pas, elle crie et se replie. Le buffet est froid, bestial et bientôt le jour levé soufflera à travers les murs épais. Le miroir offrira le teint pâle et les violons dérailleront au creux de l’hymne national. Descendons un peu voir si le bruit des vagues effleure le sol... L’amour s’écrit dans un château d’inquiétude, n’est-ce pas ? L’ombre ouvre la porte du temps et de l’épreuve et de l’éternité. La mort noire a fait sa moisson. Doucement, elle hurle.
Désir sans mémoire arrimé à un reflet, haine acide, je t’ai tué.
Libérales Majorette-S
Désormais les corps sans pudeur ne sont pas ceux qui luttent. Ils incarnent les pratiques délictueuses et ont revêtu des formes grossières de bienséance que l’œil habillé des sociabilités environnantes ne peut discerner qu’à demi. Etre observateur ou témoigner ne présente que peu d’intérêt et s'avère souvent dangereux. On laisse passer comme on apprécie les arguments des plaintes à l'ornière des chiffres comptables et accumulés. Ennuis au rabais. Collectif faiblement individualisé. Constitution d'une forme arbitraire, emportant en lames de fonds l’égalité qu’elle laisse crever sur les rivages amères. Chacun dans ses dédales débite à la surface les événements farceurs. On mise dystopie : le bonheur ça fonctionne mal pour les malades ; ceux qui en restent là et qui crient qu'un jour viendra leur tour. Mobiliser et distraire, en force, telles étaient les priorités qu’avait fabriqué un Occident dorénavant rayonnant de criminalité. Patrimoine génétique et mémoire se rencontrent parfois, à croupis à côté d’un long miroir. Ou s'évitent, le cul sur un banc sans attendre, au repos, juste là. Avec en commun cet instinct, celui qui indique l’intérêt inavouable. Ils se rappellent au cœur des instants que l’amitié est assurément humaine. Un jour ils avaient inventé l'empathie universelle, l'esprit transcendant. A créditer sur le capital évolué.
Denis Lavant traverse le couloir du métro qui sous-plante le glauque de l'accès Opéra. Avant, il a accepté de dire à voix d'interprête le roman inachevé de Laurent, chez lui, filmé avec un téléphone et diffusé ici sur les réseaux parce que Laurent on ne le croit pas.
République
Sebastiao Salgado vit à deux pas des fines bordures de Seine où l'on aime s'attarder . Lorsqu’il s'attarde au restaurant-gallerie pour un déjeuner en famille, on le reconnait à ses contenances scrupuleuses. Ses photos sont parfois exposées là, en grand format si la situation le veut bien. Il a de l’argent et on le sait lorsque les généreuses substances s'affirment en cliquetis l'urne laissée espérante sur le comptoir.
Suzan Sontag dit que tout ça n'est pas authentique.
Le juste est ce qui profite au plus fort, dit Trasymaque.
Habile dans l'art de manier les contradictions les plus grossières, penserait Platon.
Des spectacles de folie et de perversité oui !
346 000 festivaliers à Carhaix en 5 jours, plus de 10km de bouchons pour s'en dégager, et les Shaka Ponk qui mettent le feu le 14 juillet ! Evaluation de l'emprunte carbonne en cette période chaude, chaude, chaude en hémisphère nord ? Frah, raconte-nous sur un post internet comment bientôt dans les maisons de retraite on devra obter pour la privatisation de la climatisation....
"ENVIRONNEMENT - Le coup d'envoi officiel est donné. Ce jeudi 19 juillet démarre en bonne et due forme l'un des plus grands festivals de France, à savoir les Vieilles Charrues, à Carhaix, dans le Finistère. Pendant quatre jours, plus de 270.000 personnes vont danser, chanter et faire la fête au rythme de la musique. Mais qui dit festoyer, dit aussi consommer, aussi bien de la nourriture, que des boissons, alcoolisées ou non. Et donc, produire des déchets.
Comment, dans cette mesure, réduire son impact sur l'environnement, tout en profitant comme il se doit des festivités? Le groupe de musique français d'électro-rock Shaka Ponk, absent cette année mais programmé dans le passé à plusieurs reprises, pense avoir quelques éléments de réponse. Et pour cause, ses membres ont lancé un nouveau projet, au début du mois de juillet, visant à sensibiliser le public à l'écologie, au quotidien."
"Shaka Ponk s'est allié à près d'une cinquantaine d'artistes français, comme Zazie ou Christophe Willem. Ensemble, ils veulent apporter des solutions concrètes et permettre aux citoyens de prendre conscience des conséquences colossales de notre manière de vivre sur la planète. Contactés par Le HuffPost, ils nous ont soumis quelques idées de gestes écolos, simples et efficaces, que tout bon festivalier pourrait adopter."
https://www.huffingtonpost.fr/life/article/vieilles-charrues-2018-les-5-conseils-ecolos-de-shaka-ponk-a-adopter-en-festival_127677.html
Ainsi, chaque personne devrait assumer dans son comportement individualisé la responsabilité des logiques inhérentes au système néolibéral invisibilisé par les discours d'une palanquée de riches gens. Ces mêmes riches gens étant riches et gens du fait même de ce système qui les produit. Des valeurs endogènes sur le devant de la scène industrielle, en somme ?
Ordre industriel New-Age (la ville de York fut fondée par les romains quelques années après Jésus-Christ), le système disciplinaire entreprend des stratégies de contrôle en vue de l'institutionnalisation d'une autorité inspirée d'un paternalisme bourgeois qui voudrait bien laisser penser qu'ici aussi, on se soucie des indigents.
L'incohérence fondamentale entre les porteurs de discours et ce qui les porte sur le devant d'une scène dont le public ne représente qu'une masse anonymisée apte à payer révèle l'impossible compréhension d'un autre énoncé : l'égalité.
Le paternalisme à l'allure fraternelle, dont le rôle ne peut être assumé par le séduisant packaging des émissions ou des produits marketing, rassure le travailleur-consommateur-spectateur (ou l'inverse, pour commencer) dans l'infortune de la grande industrie. Mais ?
rapports
https://www.telerama.fr/television/le-magazine-de-la-sante-va-s-arreter-apres-vingt-cinq-ans-a-expliquer-petits-bobos-et-grands-maux-7017809.php?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
https://www.dailymotion.com/video/x86v03k
Nagui n'apprécie pas Bertrand Cantat et dénonce son attitude
https://www.programme-tv.net/news/tv/338902-30-ans-de-taratata-la-reponse-cash-de-jean-jacques-goldman-a-linvitation-de-nagui/
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/le-chef-de-l-onu-exhorte-le-monde-a-mettre-fin-a-la-folie-du-changement-climatique_174805?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
Jérôme Bosch, Les forêts ont des oreilles et les champs des yeux.
Marie mère de Dieu, chasse Poutine !
51 secondes
«les vrais croyants ne manifestent pas: ils prient.»
"Se défendre
1-Evitons d’abord le problème ressassé du réformisme et de l’anti-réformisme. Nous n’avons pas à prendre en charge les institutions qui ont besoin d’être transformée. Nous avons à nous défendre tant et si bien que les institutions soient contraintes de se réformer. L’initiative doit donc venir de nous, non pas sous forme de programme
mais sous forme de mise en question et sous forme d’action.
2-Ce n’est pas parce qu’il y a des lois, ce n’est pas parce que j’ai des droits que je suis habilité à me défendre ; c’est dans la mesure où je me défends que mes droits existent et que la loi me respecte. C’est donc avant tout la dynamique de la défense qui peut donner aux lois et aux droits une valeur pour nous indispensable. Le droit n’est rien s’il ne prend vie dans la défense qui le provoque ; et seule la défense donne, valablement, force à la loi.
3-Dans l’expression « Se défendre », le pronom réfléchi est capital. Il s’agit en effet d’inscrire la vie, l’existence, la subjectivité et la réalité même de l’individu dans la pratique du droit. Se défendre ne veut pas dire s’auto défendre. L’auto-défense, c’est vouloir se faire justice soi-même, c'est-à-dire s’identifier à une instance de pouvoir et
prolonger de son propre chef leurs actions. Se défendre, au contraire, c’est refuser de jouer le jeu des instances de pouvoir et se servir du droit pour limiter leurs actions. Ainsi entendue, la défense a valeur absolue. Elle ne saurait être limitée ou
désarmée par le fait que la situation était pire autrefois ou pourrait être meilleure plus tard. On ne se défend qu’au présent : l’inacceptable n’est pas relatif.
4-Se défendre demande donc à la fois une activité, des instruments et une réflexion. Une activité : il ne s’agit pas de prendre en charge la veuve et l’orphelin mais de faire en sorte que les volontés existantes de se défendre puissent venir au jour. De la réflexion : se défendre est un travail qui demande analyse pratique et théorique. Il lui
faut en effet la connaissance d’une réalité souvent complexe qu’aucun volontarisme ne peut dissoudre. Il lui faut ensuite un retour sur les actions entreprises, une mémoire qui les conserve, une information qui les communique et un point de vue qui les mettent en relation avec d’autres. Nous laisserons bien sûr à d’autres le soin de dénoncer les « intellectuels ». Des instruments : on ne va pas les trouver tout faits dans les lois, les droits et les institutions existantes mais dans une utilisation de ces données que la dynamique de la défense rendra novatrice."
2018 - 70 000 personnes ont signé une pétitition réaffirmant l'impérieuse question de la responsabilité. La carte du mépris, Bertrand Cantat sut la jouer. Le mépris des luttes contre la domination. Des luttes dont le sens ne peut s'affirmer qu'à travers une éthique du droit qui juge et condamne la violence. Ca n'est pas supportable la violence, c'est affreusement douloureux.
12 mars 2018 : Bertrand Cantat annonce l’annulation de ses concerts programmés aux festivals d’été.
12 mars, toujours, le conseil d'administration de la salle de spectacles l'Usine, à Istres, annonce l'annulation du concert programmé le 16, mars.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/istres/istres-concert-bertrand-cantat-annule-1439461.html
Pour les concerts des 13 et 14 Mars, à Grenoble, Bertrand Cantat a sollicité un vidéaste et photographe, Jessie Nottola.
But ?
Assurer et contrôler son image dans un environnement où tout est devenu aléatoire.
Les deux hommes aiment discerner leurs intérêts et ils ont déjà collaboré.
Sur l’esplanade grenobloise où s’est installée la salle de concerts régionale, des dizaines de manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s. Une voie scandée dans un mégaphone est reprise en chœur : « Cantat, casse-toi». « Cantat, assassin ». Sur des pancartes, on peut lire : «Ni oubli, Ni pardon. 20 féminicides depuis le début de l’année »; « le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours » ; « l’acclamer c’est cautionner »... Sur une large bannière étendue en toile de fond : « toutes ensemble contre le féminicide ».
Devant le micro d'un organe de presse local, une manifestante prend la parole : « Ici on est toutes présentes, c’est toute la plateforme des droits des femmes de Grenoble qui est présente ici donc plusieurs associations, à l’intérieur de la plateforme. On est toutes là pour protester contre le concert de Bertrand Cantat, étant donné que c’est le symbole-même du patriarcat et du féminicide [...] ». Plus tôt, c’est une spectatrice qui a été interviewée par le Dauphiné Libéré alors qu’elle passait les barrières permettant l’accès à la salle de concerts : « Je ne comprends pas leur combat ni leurs luttes, moi je viens voir un artiste que j’aime depuis le début de Noir Désir ».
Bertrand Cantat sort de la salle, entouré de près par le service d’ordre de la structure, le régisseur de la tournée, et le bassiste Pascal Humbert qui l’accompagne depuis son retour sur scène en 2011. Des journalistes de Cnews, de M6, du Figaro... mais aussi la presse locale et régionale, filment un face à face qui se transforme en bousculade, avec crachats et jets d’objets en direction du chanteur. Bertrand Cantat prend entre ses mains la tête d'une manifestante qui a refusé la main qu’il lui tendait, et l’embrasse sur le front. Le geste surprend, choque la manifestante qui témoigne de son dégoût, « ce sont les mains qui ont tué Marie Trintignant ». Bertrand Cantat affirme qu’il veut juste discuter, pris entre les revendications des manifestant.e.s, les micros des journalistes, l’œil des caméras et des coups de pancartes en carton où l’on peut parfois lire le nom de Marie Trintignant. Son retour vers la salle est accompagné de policiers qui lui assurent visiblement leur soutien par des gestes de rassurance. Le public continue d’arriver entre les barrières de sécurité, souriant, interpelle les caméras par des gestes victorieux, salue les manifestant.e.s, ou applaudit une foule qui répond en huant. Sur le sol, est déposée une pancarte sur laquelle on peut lire : « ni capitalisme, ni patriarcat».
A l’intérieur de la salle, les espaces sont consacrés. Le public arrive doucement et peut s’arrêter au bar avant le début du spectacle qui se passera debout. De l'autre côté de la scène, dans un couloir, Bertrand Cantat, et ses musiciens se sont prêtés au rituel photographique proposé par la structure. La belle électrique est encore à cette date une délégation de service public. Des militants ont réclamé l’interdiction du spectacle et l’opposition a demandé au maire, Eric Piolle, de se positionner clairement mais l’adjointe à la culture a déclaré que « la programmation est un acte libre des directeurs artistiques ». Une employée polyvalente recrutée en CDI intermittent par les responsables de la salle est préposée à la photographie et se revendique d’ailleurs photographe officielle de La belle électrique. L’habitude veut que ces clichés intermédiaires entre le portrait et la photo de concert soient diffusés sur la page Facebook consacrée par l’employée. Juridiquement, la démarche pose un problème de statut et de droits de diffusion. Les portraits doivent être déclarés sur l’activité individuelle des photographes et être préalablement négociés pour donner lieu à un contrat. Ici, rien de tout ça. Et si les photos de concerts ne peuvent normalement pas être vendues, le photographe qui souhaite les publier n’a en aucun cas le droit de les diffuser. La publication doit être précédée de deux étapes : une demande d’autorisation adressée à la production de l’artiste, et une vérification après cliché qui permet d’obtenir un accord. Mais ici, on fait du chiffre, et on ne négocie pas autour du capital social : on s'impose, on diffuse et c'est comme ça.
Révélant les rapports qui s’établissent entre les notions de droit contractuel reconnues par la collectivité et les pratiques qui ont cours dans l’industrie musicale, les portraits sont publiés en masse sur les réseaux, à la façon des informations qu’on fournit pour établir des rumeurs, et circulent parmi les fans, fédérant autour de l’identité de Bertrand Cantat qui semble éluder la question juridique comme on mépriserait des broutilles de bonnes femmes.
Depuis le compte officiel qu’il entretient sur Facebook, Bertrand Cantat a réagi à l’événement qui s’est produit à l’extérieur : «Nous sommes maintenant à Grenoble où j’ai voulu entamer une discussion avec quelques personnes qui manifestaient leur hostilité devant la salle. A peine apparu, un déchaînement de violence, d’insultes, une pluie de coups, aucune possibilité de discuter, de la violence, seulement de la violence, aucune écoute, aucun échange. Bref, le retour au Moyen-Âge. Ces gens sont sourds et aveuglés par la haine.Peut-être se sentent-ils encouragés par le merveilleux climat ambiant. »
Dehors, les spectateurs continuent d’arriver. Un homme est interviewé : « Pourquoi je suis là, parce que j’aime la musique de Bertrand Cantat, parce que j’aime ce qu’il a fait jusqu’à présent et parce que je considère que ce qu’il a fait, s’il a commis un crime, je le regrette et je n’accepte pas ça mais en même temps, c’est un artiste et il produit quelque chose que j’ai envie de voir. Donc il y a beaucoup d’artistes comme lui, on ne va pas tous les interdire au motif qu’ils ont fait une connerie et ils ont payé leur dette à la société. Donc je suis là et j’espère que le concert sera bon. Mais j’ai toujours défendu la cause des femmes, je pense effectivement que c’est scandaleux que les hommes se comportent de cette manière-la mais pour autant, interdire à un artiste et à quelqu’un dont c’est son boulot, il ne va pas devenir plombier Bertrand Cantat, donc, qu’il puisse assurer son job ».
"Sycophantes, faux témoins et prévaricateurs" s'activent habiles autour de la figure d'un tyran.
Dans le reflux des tourments, il expire les âmes des femmes privées de justice, de vengeance. Il les aimerait offertes aux délices revendiqués d'une autorité de fait : l'indépendance de l'art.
Liberté ! Libertées !! s'écrient les autres. Des corps zélés semblent s'élèver du brouhaha, déglutissant des ricanements insatisfaits et cherchent, complices d'un éternel instant, les chemins du ciel obscur.
Le brouhaha fanatisé n'est pas le tumulte de la Plèbe ! pauvres abrutis bienvenus, aux tintements du port de la dégueulasserie.
Le philosophe explore la mort, semble-t-il. Le tyran s'y affirme, sans y être préparé, à la faveur de la violence de ses structures. Structuré mentalement dans la quète d'une recrudescence narcissique, il jouit, absurde autarcique, dans la complaisance de sa perversion.
Producteur d'amertume et d'aigreur, le tyran proclame dans un verbe lourd et licencieux qu'il est le frère enclin à porter les germes passionés et sensuels de l'insoumission et il tisse, inlassablement, le joug hégémonique de sa vassalité.
Des palladins, ici ou ailleurs, se parent des attributs d'une loi et ramènent des chiens en meutes pour qu'ils aboient :
BROUHAHA !
Des chiens aboient en meute, crocs acérés, dans des structures libéralisées par l'acceptation de la violence.
Des réseaux sans droit, des lois réprimées.
On n'explore pas la mort dans des combats, on y risque sa vie. S'agirait-il de pouvoir s'éloigner, je vais vous fixer, tiens ! Un clou ici et un autre là pour ceux qui se débarassent de la justice au nom de la société ! Expire encore la violence et le silence, fais reculer d'un trait l'oeuil pervers, délivre le rire des circonstances...
La pègre vibre dans le corps ultra-connecté en matériau composite globalisé.
inductions par circuits courts - non opposabilité rentable- système fanatique libéralisé.
"Une haine sourde lui remonta des entrailles, comme un lointain écho de sa jeunesse... Leurs illusions. Tous ces combats perdus qui constituaient sa vie. Mais on n'enterrait pas le passé : il lui revenait même en pleine face..."
Condor
Plongés dans une histoire de Chili, mais pas seulement, on se souvient d'un clip au visage clair-obscur, bouclé à gauche dans l'ombre de Corto Maltèse ; d'un son tracé dans l'énergie de Tostaky ; du verbe qui vient au leader.
témoignage critique
"Autant j'ai aimé "Mapuche" autant "Condor" m'a déçu. Une sorte de mauvais remake de Mapuche: une enquête menée par une... mapuche et un avocat parce qu'ils n'ont pas confiance dans la police corrompue, un vague fond historique (opération Condor).... mais la mayonnaise cette fois ne prend pas. L'histoire est sans intérêt, plate... avec quelques invraisemblances carrément ridicules: (petit spoiler) le "héros" va dans un bidonville en Aston Martin à la recherche du chef des dealers. On rêve!!! Allez dans un bidonville ne serait-ce qu'avec une voiture pas cassée et vous vous faites braquer, alors y garer une Aston Martin décapotable, se garer et aller interroger les gens du quartier !!!???!!! Caryl, un défi: fais-le et tu nous raconteras (je précise que je suis allé à plusieurs reprises dans des bidonvilles en Am Latine, mais TOUJOURS accompagné par des gens connus localement, et en enlevant montre, polos chics, chaussures neuves, pas de sac à dos, etc..). Une autre invraisemblance: dans ce bidonville il trouve le chef des dealers et lui tord le doigt pour le faire parler puis s'en va tranquillement... On REVE (encore) !!!??? Caryl, va le faire, ton espérance de vie est de 30 secondes. J'ai oublié des passages "sexy" écrits comme dans S.A.S. du genre "elle sentit son sexe dur"... Pfffff.... J'ai avancé jusqu'à 60% quand même, mais je n'ai pas pu continuer."
registre de la conviction et mobilisation des outils de type charismatique adaptés à la vidéo
Je trouve la plupart de ses textes prétentieux, poisseux, généraliste.s ou vulgaire.s pour ne pas dire violent.s ou cupide.s
Trolling et oligarchie techno-industrielle
quand les agitateurs politiques ne font qu'un avec le succès
Obligé de comparaître devant un tribunal en pleine campagne électorale, Donald Trump n'a pas échappé au "mugshot", ce portrait photographique pris après l'arrestation d'une personne. Avant lui, d'autres célébrités ont laissé une "gueule" dans les dossiers de la justice américaine. franceinfo en a sélectionné dix.
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/donald-trump-photographie-par-la-police-ces-dix-portraits-judiciaires-qui-ont-marque-l-histoire-du-mugshot_6017591.html?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/31/trump-une-condamnation-pour-l-histoire-et-pour-l-exemple_6236568_3232.html
"Deux détenus du bagne de Poulo Condore : Trinh-van-De, 33 ans, 5 ans de prison pour voies de fait envers un supérieur, et Phan-van-Chan, 35 ans, 5 ans de réclusion pour faux en écriture. Photographie d’André Salles. Gallica/BnF"
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/striptease-a-la-francaise-les-dessous-des-dessous-chics-6017133?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
Le nerf de la guerre c'est finalement la chaire, non ?
La consommation de viande est en tout cas la clé de voute de la question de l'eau.
Il y a des images qui fonctionnent et des thématiques qu'on sollicite. Tout est question d'intentions. La vérité signerait le péril des intérêts lucratifs et orgueilleux et c'est compliqué parce que le sujet est ambitieux. On voudrait se le coller sur la façade, amnistié et circonspect. Plus reluisant que des coups violents.
Il est sorti après quatre ans ou on a compris de travers ?
Une foule de gens convoite une place substitue de rien. Ils fouinent et ressassent, claironnent, apathiques et nasillards, comme celle là ou tel autre équipé d’une prise sur la vie à diffuser. Savoirs dégoûtants dans les relents de la publicité, ils ont rencontré une histoire à marquer de leurs fers de colères. Elles, ont un sexe. Différent des leurs. C’est un désir de lui qui les font filles et mères défenderesse. De lui. Elles exècrent la tendresse et meurent. Accoudées aux lumières vautrées dans les entrailles des reflets de justice. Transpositions ingrates d’icônes à présent désœuvrés.
"Ho-ho, quelles sont les voix là-bas dans la nuit? Ho, un chacal hurle. Ho-ho, pourquoi le chacal hurle-t-il la nuit ? Parce qu’il a faim. Ho-ho, quelles sont les voix là-bas dans la nuit? Ho, un enfant hurle. Ho-ho, pourquoi l’enfant hurle-t-il la nuit ? 7 Parce qu’il a faim. Ho-ho, quelles sont les voix là-bas dans la nuit? Ho, un chacal hurle. Ho-ho, pourquoi le chacal hurle-t-il la nuit ? Parce qu’il est seul. Ho-ho, quelles sont les voix là-bas dans la nuit? Ho, un enfant hurle. Ho-ho, pourquoi l’enfant hurle-t-il la nuit ? Parce qu’il est seul. Parce qu’il est seul."
- Et la SACEM Olga ? Comment ça va ?
- Oh écoute, ça a l’avantage de me faire paraître sur des supports médias. Si le disque s’est très bien vendu, on m’a surtout demandé de signer. Fallait une étiquette porno-love qui sorte des bruits de couloirs, donc avec une inscription officielle. A l’approche d’une tournée ça peut éviter pas mal de choses. Fallait pas que je sois trop là non plus, et avec une grosse protection d’avant scène. Et puis j’avais le pif adéquate, que veux tu.
- Le pif adéquate ???
- Oui, de l’autre côté le visio c’est une nana qui s’est éprise du profil imposant de la figure de Cléopâtre, très statique et qui te regarde de haut. Elle passe ses journées à tourner en rond dans un appart à 15 000 en haut d’une tour et elle veut se faire surnommer Cléo, comme le poisson rouge Disney, parce que ça rehausse un peu sa réputation en matière d’affection, et ça laisse à Pinocchio le grand nez et le mensonge. Tout un travail d’image !
- Je vais jouer la répétition, mais comment ça une réputation en matière d’affection ?
- Ben, dans les loges.
- Hein ???
- Oui, dans les loges il y a les petits rituels, et les envies du groupe qui y passent. Du vrai porno ! Avec du rouge aux lèvres. Ça joue du trash, alors faut donner le change côté love. Très rapidement, quasiment dès le début, elle lui a sauté dessus. Vraiment ! Avec les autres autour. Il dit qu’il n’était pas d’accord et qu’elle pue ! On ne peut pas toutes sentir le poisson... Paraît que ça a été filmé.
Arrêtez-vous
au feu rouge piétons.
https://www.youtube.com/watch?v=_5PpSR4sK4w
Si je dis 68 ?
Attardés, combats de jupes, mode géométrisée, liberté mais c'est pas vrai ; Universités, Vincennes, CRS, attentat du Petit-Clamart mais c'était avant ; Marat coincé en sang dans une baignoire.
"Le manifeste des 343 est une pétition parue le 5 avril 1971 dans le no 334 du magazine Le Nouvel Observateur, appelant à la légalisation de l'avortement en France, en raison notamment des risques médicaux provoqués par la clandestinité dans laquelle il est pratiqué. Selon le titre paru à la une du magazine, il s'agit de « la liste des 343 Françaises qui ont le courage de signer le manifeste Je me suis fait avorter », s'exposant ainsi à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement. Le manifeste ouvre la voie à l'adoption, quatre ans après, de la loi Veil, qui dépénalise l'avortement, marquant ainsi une grande avancée dans les libertés accordées aux femmes. Il est parfois nommé « manifeste des 343 salopes », en raison d'une caricature parue dans Charlie Hebdo sous le titre « Qui a engrossé les 343 salopes du manifeste pour l'avortement ? »."
1971 : "Qui a engrossé les 343 salopes du manifeste pour l'avortement ? "
1991 - RaveParty à Beaubourg.
Un paquet de Royales Mentol longues s'il vous plait.
Scarlett O'hara aurait emporté l'Europe, s'il n'y avait eu Haïti...
Ah oui ?
Victor Hugo mandaté pour écrire et prononcer le discours d'ouverture du Congrès international de la Paix, une certaine idée de l'Europe s'exprime, fourgant les songes au placard.
Lucrèce Borgia arrivera bientôt à la Comédie Française
"[...] et maintenant mêlez à toute cette difformité morale un sentiment pur, [...] le sentiment maternel; [...] et le monstre fera pleurer.
Et le droit, Victor ? J'te trouve pas très coudes à coudes, dans les barricades.
- C'est le coup de l'homme et de l'artiste ?
- Arf....
Moi j'dis qu'la politique c'est aussi une affaire de femmes et celle-ci, moi j'la supporte pas ; elle a le sens des prétentions et les habitudes mâles placées... Oh Oh Oh ! Et lorsqu'enfin elle parle, esquisse quelque idée, chacun n'aurait plus qu'à se ravaler ! Une certaine conception du public.. un goût manifeste pour les frémissements. Mhmm, les frémissements.
2001 - Attentat
L'avais-tu prédit ? Non, je l'ai vu dans l'ombre, j'ai écouté et je l'ai provoqué jusqu'à me brûler les ailes.
Si tu me touches je hurle, en plein soleil.
2002 - Putch
Oui c'était violent d'avoir été plantée de cette façon. Tellement violent qu'après le temps de la considération, quitter le domicile payé avec l'argent du mari et se tirer pension juridiquement régularisée, eut présenté les avantages d'une liberté à découvrir, à conquérir, à savourer.
Corps et biens à soi et en toute dignité.
Faut quand même vous dire... qu'on raconte sans embarras que c'est à tire d'elles... qu'il la cocufia
Ah ouais ?
Sirènes et puissance de tremblements stridents,
avec cliquetis secs et bien ronds svp.
2003, juillet : L'inconscient conceptualise la possibilité de tuer, l'autre.
''Ils buvaient de l’absinthe,
Comme on boirait de l’eau,
L’un s’appelait Verlaine,
L’autre, c’était Rimbaud,
Pour faire des poèmes,
On ne boit pas de l’eau,
Toi, tu n’es pas Verlaine,
Toi, tu n’est pas Rimbaud,
Mais quand tu dis « je t’aime »,
Oh mon dieu, que c’est beau,
Bien plus beau qu’un poème,
De Verlaine ou de Rimbaud''
Coupez !
La comédie, le corps et l'esprit libre...
Comment considérer la part du désir lorsqu'il s'expose en scènes corporelles, face caméras ?
S'agirait-il d'évaluer les parts de fantasmes et leurs adaptations maitrisées et réalisées ?
Aux vues de tous ?
soupir en terre
demeurent les rives de la Barbarie
Le 18 août, moins de trois semaines après la mort de Marie Trintignant, la réalisatrice Hélène Chatelain, les écrivains Claude Faber et Armand Gatti dénoncent ainsi un traitement médiatique qui dépeindrait un Cantat monstrueux, affirmant qu’il se retrouve «sur une scène qui n’est pas la sienne. Dans la peau d’un personnage qui n’est pas écrit pour lui». Trois jours plus tard, la future patronne de France Culture, Sandrine Treiner – alors journaliste à France3 –, réplique: «Un peu de pudeur, tout de même!» Elle appelle à respecter «le sens des mots»: «Jusqu’à preuve du contraire, l’agresseur d’une nuit lituanienne n’est pas un autre que celui qui a agressé. Il n’est pas que cela, c’est l’évidence, mais en l’occurrence, puisque c’est de cette nuit qu’il est question, il est bien en vérité celui qui a frappé. […] Prendre la plume pour ne faire de cet homme qu’un poète enrôlé dans un mauvais film où il n’aurait rien à faire est absolument scandaleux, parce que faux tout simplement.»
https://www.telerama.fr/debats-reportages/l-affaire-bertrand-cantat-en-vingt-ans-de-couverture-mediatique-de-crime-passionnel-a-feminicide-7016611.php
Et ?
Il se sont tus.
Lorsque le procès eut lieu, Kristina Rady témoigna à la barre. Elle fit valoir une qualité d’épouse qui apte à parler de son mari et était en mesure d’affirmer qu’il n’avait jamais,auparavant, porté des coups à une femme et qu’elle n’aurait jamais « passé dix ans de sa vie avec un castagneur ». Aucune autre ne parla devant le tribunal de Vilnius, comme si aucune autre n’avait été légitime à le faire. Kristina Rady, accoutrée dans l’opulence, imposante, et dans le déni des conditions qui avait caractérisé sa rupture, certes, mais pas son divorce,évoquait la victime avec une condescendance d’être qui se déploie grâce à l’entremise des bénéfices de quelque garantie de supériorité. Des journalistes avaient massivement guetté l’image-clé, la phrase qui faisait sens, et savaient qu’il y aurait de la star dans le box des accusés. Vilnius n’est pas une ville mondiale, on ne gère pas les politiques à cette échelle, on n’y est pas préparé. Depuis l’été, l’annonce du décès de Marie Trintignant avait ébranlé la représentation d’un homme qui jusqu’alors s’affirmait médiatiquement dans des valeurs de gauche, dans l’image d’un altermondialisme combatif, un homme prétendument inspiré des habitus d’une culture où on échange,parfois avec virulence, sur les terrains politiques des individualités.
Chapitre suivant
La lettre de la loi n'est rien si l'organisation socio-politique n'en impose pas l'application.
(principe issu des enseignements des luttes syndicales)
Des atteintes à l'intégrité physique ou psychique de la personne
Pourrait-on regarder les textes de lois sur les violences conjugales ?
Un chiffre raisonnable situerait, pour l'acte commis par Bertrand Cantat à l'encontre de Maris Trintignant, une condamnation à 15 ou plus raisonnablement encore, à 20 ans de réclusion criminelle (en France).
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12544
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070719/LEGISCTA000006181751/
https://www.justice.fr/themes/union-libre
Pourrait-on soulever la question de la domiciliation de Samuel Benchetrit entre 2002 et 2003, afin qu'il n'y ait plus aucun doute sur la conjugalité de fait vécue par la victime avec son meurtrier ?
à quoi il faudrait ajouter l'alcool trouvé dans un résultat d'analyse toxicologique communiqué à la magistrate française par les autorités lituaniennes qui a priori n'ont pas évalué dans leur jugement le fait que les traces d'alcool diminuent d'heure en heure, ce qui d'après le calcul amènerait à une quantité d'environ un gramme dans le corps de Bertrand Cantat au Domina Plazza dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003.
euh.... la consommation d'alcool en cas d'infraction, en Lituianie, n'est-elle pas une circonstance aggravante ?
Mais oui mais oui !
La condamnation de huit ans serait donc à comprendre en 6 + 2 de circonstance aggravante ?
Ben non, de cette façon, ça ne colle pas.
De la morphine aurait été identifiée en quantité significative et non justifiée médicalement dans le corps de Marie Trintignant.
Georges Kiejman, avocat et homme politique français mandaté pour défendre la partie civile lors du procès de Vilnius, affirme à plusieurs reprises et avec la douce autorité d'un âge avancé qu'un jugement sur le territoire français n'aurait pas condamné Bertrand Cantat à une peine supérieure à celle pour laquelle il a été condamné par le tribunal de Vilnius. L'homme a sa renommée et parmi plusieurs affaires célèbres il a défendu le milliardaire Didier Calmels après que celui-ci eut tué sa femme avec un fusil. Défendu sur un registre de crime passionnel, l'accusé avait obtenu des circonstances atténuantes et une condamnation à six ans de réclusions. L'affaire avait eu lieu en 1990, quatre ans avant la réforme du code pénal qui intègre les situation de conjugalités au terme des circonstances aggravantes en cas de violences ayant entraîné la mort avec intentions indéterminées.
But, What the Fuck
?
publier pour vivre, vivre pour publier
- comptes en banques, habitus et représentations -
«La République de Lituanie, dans la conduite de sa politique étrangère, est guidée par les principes et les normes universellement reconnus du droit international, elle aspire à garantir la sécurité et l’indépendance nationale, le bien-être des citoyens ainsi que leurs droits et leurs libertés fondamentaux et coopère à la création d’un ordre international fondé sur le droit et sur la justice.
La propagande en faveur de la guerre est interdite dans la République de Lituanie.»
—Article 135 de la Constitution
L'article 136 dispose que, par ailleurs, la Lituanie peut participer aux organisations internationales à condition qu’elles ne soient pas contraires aux intérêts de l’État et a son indépendance6.
L'acte constitutionnel «De la non adhésion de la République de Lituanie aux alliances orientales post-soviétiques» interdit la participation de la Lituanie à des Communautés ou alliances politiques, militaires, et économiques basées sur l'URSS7. Ces actes sont considérés comme «hostiles a l’indépendance de la Lituanie»8.
La Cour constitutionnelle a interprété, en 1995, l'article 138(3) comme signifiant que les traités priment en droit interne. Elle a par ailleurs régulièrement utilisé les traités pour interpréter la Constitution9.
Les normes de l’acquis de l’Union européennefont partie intégrante du système juridique de la Lituanie10. La Cour suprême a confirmé dans un arrêt du 7 janvier 2008 que les tribunaux doivent appliqué le droit national conformément au droit communautaire11.
La législation sont les actes votés par leSeimas. La loi est le plus haut niveau de force légale12.
L'ordre judiciaire lituanien est divisé en quatre niveaux de juridiction: les tribunaux d'arrondissement, les tribunaux régionaux, la cour d'appel et la Cour suprême13.
Les tribunaux d'arrondissement et les tribunaux régionaux sont les juridictions de première instance en matière pénale et civile dans les cas respectivement prévus par la loi13. Les tribunaux régionaux sont, par ailleurs, les juridictions d'appel des décisions des tribunaux d'arrondissement13.
La Cour d'appel est la juridiction d'appel pour les affaires connes en première instance par les tribunaux régionaux13.
La Cour suprême de Lituanie est compétente pour réexaminer l’ensemble des décisions rendues par les juridictions inférieures13.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_lituanien#cite_note-10
A Bordeaux on dit qu'elle boit. Qu'elle sort. Qu'elle a une histoire avec un queutard. Qu'il a les clés de la maison.
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Ici les conflits ne se règlent jamais par la saisine judiciaire. Il y a de l’entre-soi, des hiérarchies implicites, structurées dans le microcosme du spectacle et porter plainte, on n'en parle pas. Ici on gueule et on colle les flics du côté de l’injustice, d’une capacité coercitive au service de l’intérêt des puissants, de l’inégalité... Sans doute. Mais le droit étatique cohabite avec ces types de conventions relativement arbitraires qui s’imposent par la valorisation du pouvoir charismatique et se maintiennent par l’entremise de la rumeur. .. La violence physique a ses terrains d’expression aussi, et on s’en méfie mais elle permet une certaine affirmation de soi. Il reste que les lieux de l’intimité se dévoilent finalement peu, parce qu’aucune morale, ici, ne formule de condamnation face aux abus.
Les projets, les circuits associatifs, les capacités d’organisation, participent à la reconnaissance sociale sans doute beaucoup plus qu’un niveau d’études ou un salaire de ministre et tout se joue dans les festivals, les soirées, et l’expression de discours dénonciateurs adressés à un public qui les prend pour force, renvoyant à un rôle obscur et à la souillure les quelconques autorités contradictoires. Il faudrait penser qu’ici on est ensemble parce qu’on le veut bien. Il faudrait penser que les couples formés ne sont pas soumis à la morale de cette société.Que le microcosme n’a pas distillé dans ses rouages les principes d’une double autorité : d’une place assignée dans le couple, d’une hiérarchie fondée sur la popularité et l’augmentation progressive des revenus financiers.
Avec les réseaux sociaux et l'accès massif aux techniques de l'image, la domination masculine médiatisée, a commencé à chercher des appuis localisés auprès des préfectures qui de leur côté éprouvent le besoin d’asseoir l'image d'un paternalisme bienveillant, un peu shérif ou cow- boy, et populaire. Le discours préfectoral subventionne symboliquement du spectacle, avec un double effet : l’image de la police intègre la société, et pose arbitrairement du côté de l’acceptabilité les pratiques de tel ou telle autre à qui elle s’est associée. L'uniforme est en quête de sa superbe, et l’individu peine à trouver le sens du collectif.
Alors on se laisse aller dans le polar, le cinéma, le cliché, et l'intrigue porno... On baratine de la fiction, on ne sait plus quoi faire de son travail. Un salaire ? Pfff on vacille dans les incohérences de ses choix, on peine à placer ses prétentions...Ceux-là ont rencontré le succès, d'autres le perdront sans doute bientôt. Ici on ne veut que la gloire ! L'industrie préfère reléguer les artisans aux placards. L’industrie a mauvaise figure, pas assez contestataire, officiellement du côté des puissants, on compose à force d’arguments.
Le rapport à l'électricité, au combustible et à une culture qui transcende les milieux scolaires, ça fédère. L'étudiant soixante-huitard n'a pas trouvé à se raccorder, on lui préfère l'image désuète ou assumée d'une stature de président.
ET ???
Je les connais par cœur, moi, les mecs en costard qui te captent au premier regard. Appuyé, droit, univoque et déjà vainqueur... Oh! Toi, le chasseur sauvage en bon état, vas-tu te calmer ! Les as-tu bien vus, mes yeux ? Des ornières ?
Levée de main gauche enturbannée d'un bandage médicalisé, mine circonspecte et présence assurée, nul besoin de parler. Excusé de son retard, il entre. Se saisit de quelques affaires, les dépose sur une table, debout côté gauche, s'assoit. Menace à l'intimité déclarée, dix centimètres entre sa chemise et mon bras ont fini d'aborder le confort de ma sécurité... Oh ! Il y avait d'autres places ! Défense force activée me voilà parée d'un accent.Israélien, évidemment. Appel à la protection de la communauté,message indirect filigrané dans des intonations frenchies : ta victoire se trouve à des milliers de kilomètres. La responsable du lieu me fixe ébahie, et me passe la boîte de documents. Mes nouveaux airs accentués ont perturbé la bienséance, attaqué sa rigoureuse neutralité, figée dans l'étonnement. Stratégie réflexive pas bien maligne mais dotée d'un potentiel efficace :création à l'instant d'une zone d'échanges à caractère discursif complexe en espace normé silencieux jusqu'aux battements de cœurs.Suffit les yeux significatifs! Et tant pis pour ce que peut penser la dame. Il eut fallut dénoncer l'abus ! Mais elle a été séduite et ça ne date pas d'aujourd'hui, liberté d'action ça se voit, elle ne discerne rien de ses instincts et Monsieur fait ce qu'il veut ! Non,non ! Israël défense force en capacité diplomatique. Je voudrais croiser mes doigts dans les tiens camarade, te dire que je t'aime,mais c'est compliqué... On se lève. Sur une tonalité de bienséance qui rendrait l'arrogance acceptable, il a déposé la chair de ses lèvres dans un geste délicat et censuré. Un dérapage contrôlé. Un accès libre imposé, ravalé.
2005
rachat par Gallimard des éditions verticales
2007
Sombre silence
2008
Gros malaise
"Le chanteur français Bertrand Cantat, autrefois meneur du groupe Noir Désir, renoue progressivement avec les plaisirs de la vie. Une nouvelle jeune femme est entrée dans son quotidien et ne le quitte plus, a dévoilé le magazine Paris Match, presque cinq ans jour pour jour après la dispute tragique survenue dans un hôtel de Vilnius, fatale à sa compagne, l'actrice Marie Trintignant.
Malgré le soutien indéfectible de son ex-femme Kristina, les retrouvailles ont été trop difficiles. Une autre jolie brune redessine aujourd'hui des sourires sur le visage toujours marqué de Bertrand, comme en attestent les clichés publiés par Paris Match.
Délaissant sa villa des Landes -incendiée en 2003-, le musicien vit actuellement dans un quartier populaire de Bordeaux, ville qui a vu grandir son groupe de rock, l'un des plus marquants de la scène française. Moins d'un an après sa mise en liberté conditionnelle, Cantat retrouve sa place et son rôle parmi les siens. Notamment grâce au batteur Denis Barthe, l'ami fidèle qui l'attendait à sa sortie de la prison de Muret. La paire et ses anciens complices reprennent leurs habitudes dans un studio de Bègles.
La rumeur murmure déjà un disque, des sources proches évoquent plutôt un vague projet. Si un nouvel album de Noir Désir est juridiquement possible, ce n'est pas le cas d'une chanson qui toucherait -de près ou de loin- au drame qui a brisé la famille Trintignant. Du moins, pas avant juillet 2011, date de la fin légale de la peine du chanteur."
https://www.7sur7.be/people/une-nouvelle-femme-dans-la-vie-de-bertrand-cantat~a6b4c8e2/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
- Il dit que c'est une folle.
- De toute façon pour lui toutes les femmes sont folles.
- Ce qui est dramatiques c'est que les autres se taisent.
avènement de techniques et mécanismes de grandes peurs
évolutions du panopticon
Wikipédia
"Le10 janvier 2010, elle se suicide par pendaison à son domicile, à Bordeaux, tandis que Bertrand Cantatdort5. Comme d'autres proches, il est entendu par la justice. Une éventuelle responsabilité de Bertrand Cantat dans ce suicide est écartée à la suite de l'autopsie du corps le11 janvier 2010, qui confirme la thèse du suicide par pendaison. De plus, une lettre d'adieu est retrouvée, dont le contenu n'est pas rendu public par le parquet de Bordeaux «par respect pour ses proches et sa famille».
incursion : la thèse du suicide forcé ayant été soutenue dans un contexte économico-médiatique qui n'offrait pas les conditions d'une instruction,
Comment faire ?
Toutefois, le22 novembre 2012, les parents de Krisztina Rády déclarent dans un entretien à l'hebdomadaireParis Matchque leur fille a subi des violences de la part de Bertrand Cantat à sa sortie de prison et doutent du suicide de leur fille6. Le lendemain, Bertrand Cantat, par l'intermédiaire des avocatsOlivier Metzneret Aurélien Hamelle, porte plainte contre le magazine pour «propos diffamatoires» ainsi que pour la publication de photographies de sa fille Alice, encore mineure7.
En 2013, un ouvrage de Stéphane Bouchet et Frédéric Vézard8relance la polémique en évoquant des déclarations de Krisztina Rády sur la violence de son compagnon à son encontre et la peur de mourir sous ses coups9.
Le30 novembre 2017, plusieurs journaux font état de nouvelles accusations de violences conjugales à l'encontre du chanteur (notamment contre Krisztina Rády)10,11. Le3 juin 2018, une enquête préliminaire est ouverte contre Bertrand Cantat par le parquet de Bordeaux à la suite d'une plainte déposée par une ancienne avocate,Yael Mellul, mettant en cause la responsabilité du chanteur dans la mort de Krisztina Rády pour «violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner»12.
Le 6 juillet 2018, la justice annonce que la plainte déposée contre Bertrand Cantat par l'association féministeFemme et libreconcernant le suicide de Krisztina Rády est classée sans suite. La procureure de la République de Bordeaux déclare que «les investigations menées n’ont pas permis de caractériser que le suicide de Krisztina Rády était en relation avec des violences physiques et psychologiques commises sur elle par Bertrand Cantat»
Incursion
Madame,
Vous vous êtes suicidée et c'est bien con, vous ne pouvez plus Témoigner ni répondre à des questions de fond.S.
[Un objet est-il un objet ou un assemblage d'éléments, un ensemble de petites particules ?]
"Le12 janvier 2010, le physicien nucléaire Massoud Ali Mohammadi décédait après l'explosion d'une moto piégée devant son domicile à Téhéran2. Cet attentat avait été attribué par Téhéran à des "mercenaires" agissant pour le compte des services de renseignement israélien et américain"
https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/01/10/l-iran-annonce-le-demantelement-d-un-reseau-d-espions_1463524_3218.html
Stimulis mortifères
et fenêtres ouvertes
activation maîtrisée d'hormones, insultes et maniement de la peur : ici on tue
"C'est que, condamné en 2003 à huit années de prison pour le meurtre de Marie Trintignant, le chanteur est dans une situation particulièrement embarrassante. Parce que la polémique est lancée : alors que Cantat doit jouer dans une version remaniée de Sophocle, le tragédien grec, la loi canadienne interdit à toute personne tombant sous le coup d'une condamnation pour meurtre, de séjourner sur le sol du pays. En effet, Cantat risque la prison à vie pour ce type de condamnation. (notre actualitté) Jean-Louis Trintignant a d'ores et déjà annoncé qu'il ne viendrait pas à Avignon « J'ai des scrupules. Je suis peut-être impudique en décidant de ne pas aller à Avignon et de parler des sentiments que j'éprouve. Mais je ne peux pas accepter de dire des poètes dans le cadre du festival alors que Bertrand Cantat va s'y produire. Je ne comprends pas cet homme. Je ne comprends pas qu'il puisse se présenter sur une scène cet été à Avignon. Au Canada, où devait être créé le spectacle, sa présence a été discutée jusque devant l'Assemblée Nationale du Québec car il est sous le coup d'une interdiction de fait. Là-bas, ce qu'il a fait est punissable de la prison à vie ». (via TV Mag) Dans un communiqué, ce dernier ajoute : « Refusant d'être programmé dans une manifestation où se produit également l'homme qui a tué sa fille, le comédien Jean-Louis Trintignant, qui devait jouer lors du prochain Festival d'Avignon le spectacle 'Trois Poètes Libertaires du XXe Siècle', a décidé d'annuler la représentation »".
- truc de pervers narcissiques avec ambitions caresses de ciel et voracité sur le plancher des vaches -
On a démasqué le héros, intégré au choeur et devenu acteur. Qualifié dans sa dimension d'être exceptionnel intégrant dans le corps l'Attique citoyenneté, il occupe une place de choix, lointain et présent à la fois. Incarnation tragique du drame de sa victime, pris dans la tourmente d'un univers d'ambiguités, il travaille les valeurs d'un monde instable...
et les droits SACEM, aussi..
Humbert Pascal / Cantat Bertrand Lucien / Mouawad Wajdi - Paroles de Droit dans le soleil © Universal Music Publishing
assurant potentiellement de sacrées commodités
"Tous les jours on retourne la scène Juste fauve au milieu de l'arène On ne renonce pas, on essaye, De regarder droit dans le soleil Et ton coeur au labour de lumière Quand l'amour revient à la poussière On ne se console pas, on s'enraye Mais on regarde droit dans le soleil À la croisée des âmes sans sommeil L'enfer est myope autant que le ciel On t'avait dit que tout se paye Regarde bien droit dans le soleil Tourne, tourne la Terre Tout se dissout dans la lumière L'acier et les ombres qui marchent A tes cotés Dans le parfum des nuits sans pareil Et l'éclat des corps qui s'émerveillent Ses lèvres avaient un gout de miel On regardait droit dans le soleil Les serments se dispersent dans l'air Et les mots qui retombent à l'envers On ne sait plus comment ça s'épelle Regarder droit dans le soleil Tourne, tourne la Terre Tout se dissout dans la lumière L'acier et les ombres qui marchent A tes cotés Assiégé par le chant des sirènes Sentinelle au milieu de la plaine Le tranchant de l'oeil en éveil Pour regarder droit dans le soleil"
Il regarde droit dans le soleil et ses yeux larmoyants pétillent. Il raconte qu'il est à Carpentras, c'est ici qu'il a enregistré le clip. Des consonnances à vous glacer la moelle épinière. Difficile de jouer la passion lorsqu'il n'y a plus de corps...Il en fallut, pour en présenter un autre : non concurrentiel, non antagoniste, a valeur ajoutée reproductible et commercialisable à la fois - une chanson ! Une ce n'est pas assez, plutôt deux. A co-signer à coups de SACEM avec un être médiatique porno sorti d'un chapeau.
anecdote FNAC :
"Détroit est un projet musical créé par Bertrand Cantat et Pascal Humbert (Passion Fodder, 16 horsepower.). Les deux musiciens avaient collaboré ensemble par le passé, notamment sur "Choeurs", la musique illustrant la trilogie de Sophocle, mise en scène au théâtre par Wajdi Mouawad en 2011. L'album "Horizons" a été réalisé et mixé par Bertrand Cantat, Pascal Humbert et Bruno Green. Les séances d'enregistrement ont eu lieu cet été au studio Vega à Carpentras. Celles de mixage se sont déroulées à La Frette Studios en Ile de France. Le disque contient 10 titres dont 2 en anglais. Le 1er extrait, La chanson, "Droit dans le soleil", a été co-écrite au Liban par Bertrand Cantat et Wajdi Mouawad, mixé par John Parish à Londres. A noter que la prise de guitare et de voix du morceau a été effectuée par Wadji Mouawad, à Be ït-el-Din' (Liban), à l'aube, sur un appareil portatif. Cette voix est restée la prise définitive du titre. Ce titre est entré 2ème des charts de téléchargements numériques lors de sa mise en ligne du 30 septembre. La vidéo acoustique, tournée elle aussi au petit matin à Carpentras début septembre, a été vue près de 500 000 fois depuis sa sortie. Détroit défendra son album sur scène lors d'une tournée qui aura lieu en 2014. Il fera aussi quelques interventions promotionnelles d'ici la fin d'année 2013."
Voix enregistrée sur un appareil portatif, au Liban, en 2013, et mixée avec des instruments qui ont joué indépendemment dans un studio ? Il n'y aurait pas un problème de cohésion, de rythme là, dans ce que vous dites ? Et de qualité de son ?
après
Olga n’a pas tardé à s'échapper en direction des États-Unis. Afficher une relation porno-love et servir de couverture média dans ce contexte lui a coûté la fuite. Ce n’est qu’après qu’elle a pris conscience, que cette violence... SSSS Quasiment immédiatement, en réalité, mais elle avait imaginé qu’on lui avait proposé de signer parce qu’il l'aimait bien et elle se sentait toute chose lorsque cette idée laissait paraître autour d’elle les émanations de l'amour. Olga avait pris l’habitude de vivre sans trop de prévoyance. Des instantanés explosifs, violents, ultra pornos ou moins, et elle poursuivait parralèllement à son engagement, l'entretien de pratiques quotidiennes essentielles au confort matériel auquel elle aspirait.
Olga, vous pensez qu’avec l’incarcération... Il a compris que la jalousie ce n’était pas bien ? Ou alors, le mobile du crime, l'origine de la peine, dans son paroxisme passionnel, est-il à interpréter différemment ? A travers le prisme de formes de possessions hyper machistes et finalement dénuées d’amour ? Vous en pensez quoi, Olga ? Il a indiqué votre nom sur un disque, sur un clip, et vous avez perçu des revenus. Tout laisse croire qu’il a écrit, et que vous avez signé, aussi. Pouvez-vous expliquer les circonstances dans lesquelles vous avez été sollicitée ? Parce que… avec ce qui se sait autour des publcitiés FNAC, des droits d’auteurs, des interviews truquées, les contextes d'enregistrements bidons, les dates falsifiées... Il y a réellement matière à questionner les circonstances de ce que vous affirmez, non ? Et juridiquement !!! Pendant la tournée de Détroit il a laissé circuler auprès des fans une photo de lui baigné dans une piscine, enlaçant de son bras droit une jeune femme en bikini. Mais la photo est coupée là où l’identification serait possible. Cela pourrait être à peu près n’importe qui, selon vous ?
Il dit qu'il est chaque jour en danger de mort. Il dit qu'ils auraient violé et tué sa fille s'il ne leur avait pas proposé les avances d'un substitut consommable sur lequel exercer de la brutalité. Il dit qu'il n'en a rien à secouer.
Positionner des prostitués sur les autoroutes pose des problèmes de santé publique mais ça n'est pas ce qui l'intéresse.
La nouvelle publicité Evian fait peur n’est-ce pas ?
Représentation de matière visuelle identifiable.
éveil généralisé
Conçu pour stimuler.
2013 - Caryl Ferey se pavane à Cannes.
C’est quoi pour vous un auteur Gallimard ? Propos générique pour libraires. C’est ce dont on parlait, l’exemple Caryl Férey. Modelé, invité, défait. Produit et commercialisé dans les structures de l’entreprise. Le type coquin et péremptoire par principe qui fait grincer de la soubrette, use du registre écrivain-voyageur et instille de l’habitus parisien en exotisme barbarisé dont il se fait le témoin. Ça redonne du souffle aux boîtes à fichiers des organes sécuritaires...
Face au au héros amoral, le scénario ne peut supporter AUCUNE conséquence dramatique.
La réalisation de soi, prime.
Identités reléguées là où l'acte sexuel n'a pas lieu de visibilité .
Manipulation de la place perdue de la pudeur.
Le corps exprime une énergie artificiellement sexuée en environnement travaillé représentatif.
Impact S
Distinguer Porno Love et Porno Brut - réside dans un problème de stratégie médiatique. Et d'opportunisme.
19/03/2014 : Deuil National
fuck la pudibonderie
Pourquoi les ShakaPonk ont-il été accrédités d'un titre de chevaliers des arts et des lettres, le 18 mars 2014, par Aurélie Philippetti alors ministre de la Culture, on ne s’en fout pas.
S'agit-t-il d'une volonté implicite de répercuter la lourde charge de la solidarité publique sur le ministère de la culture ? A bien y réfléchir, c'est possible.
S'agit-il de réaffirmer en période de critique fortement médiatisée l'autorité d'un Etat dont les principes de justice sont contredits par la multiplication d' instructions douteuses ? C'est probable.
https://www.lereveildumidi.fr/culture-et-terroir/culture/apr%C3%A8s-ses-propos-contre-la-corrida-et-les-%C3%A9lus-de-n%C3%AEmes-shaka-ponk-et-ses-paradoxes
"Après ses propos contre la corrida et les élus de Nîmes : Shaka Ponk et ses paradoxes"
"Dans une vidéo, le leader du groupe Shaka Ponk, qui sera en concert à Nîmes en juin, dénonce la corrida et plaide pour le bien-être animal. Ses combats sont multiples mais ne sont pas sans quelques paradoxes. Eclairage."
Unité et Multiplicité
sont-ils des contraires ?
Pigeons clichés. Juxtapositions de stéréotypes à connotations d’évidences. Affrontant le gouffre de ses contradictions d'insconscience par la recherche obsédante d’un assentiment de foules. Puissantes. Sers-toi un temps soit peu de ton cerveau ! Observe, regarde, vois !
Mécanismes d'adhésion au bénéfice d’une entité exclusivement constituée en objectif net : rendre con.
Je vais te dire une vérité qui va te bouleverser : Ça n’est pas parce qu’on te vend trois millions de disques sur lesquels on a inscrit le mot liberté que tu l’es. Libre.
Et la justice ?
ah ah ah ah ah ah ah! mdr ptdr on te fuck la ritournelle dans le registre illico pour 2000 likes au bas mot
fit-il
Mon âme sœur, dis moi où, as-tu décidé, cette foi, de faire battre ce cœur si …
Quoi encore ?!
Toi, qui fait tourner mes envies, mes attraits, mes délices. Qui de mes substances laborieuses a su fournir le charme et la grâce.
Quoi ???
Donne moi encore les bribes de cet espoir qui fit ma fortune, l’esquisse des lois qui font vibrer les corps. Le chemin d'une liberté, de cette vie insufflée par toi que je reconnais enfin, enfin.... Et je chavire et m’enivre de vos absences lointaines et indolentes. Mais vous souffrez. Revenez. Revenez.
Quoi ?!
De ce cris, de ce cœur, je nourris la raison formelle de ce contrat inerte, absurde et convenu chaque fois par l’assurance que vous êtes là pour moi et que j'assure votre présence. Je m’exalte dans cette lamentation engourdie.
Elle délire ?
Elle ironise.
Ce sont des bruits d’assassins dont le râle s’est à grands pas approché. Ils jurent sur leurs putrides desseins. Le roulis. ils produisent du roulis . Et du cri pour exulter.
Ils ont réinventé la volonté générale et la volonté générale donne des lois. C'est ça, le pouvoir. Une seule âme mue par une seule volonté. Pour qu'elle s'impose, que les autres se taisent ! Les ShakaPonk ont obtenu carte blanche.
Volontés particulières et rebelles ? Ordre de l'intronisation et lutte à mort.
La liberté d'expression a mué libérale obsène en expositions de visibilité-ultra !
au Printemps de bourges - deux grosses merdes - et plus - s'exhibent sur le gras de la scène
conquête d'absolu et constitution des sujets
la conscience du maître est une position illusoire
être une conscience, pas simplement pour soi, être reconnu, avec de la chair, c'est ça !
il n'y a de maître que pour les esclaves et le maître le sait
De l'esthétique du mystère pornographié,
Comment être un pil[l]ier vivant est un travail.
D'abord, il y eut la stature d'un pied de micro ; dominant, immobile et nécessaire, l'espace scénique et le public dans ses frémissements préliminaires. Puis vingt le corps. Ressuscité jusqu'au bord des lèvres dans un mouvement séquentiel exalté, mort-né. Il faut vivre ! Il faut vivre !!!
Une guitare, peut-être deux...l'horizon d'un embrasement, eurent vite fait de façonner une culture de la fierté et du mépris seuls capables de produire la distance déterminant un principe de représentation temporelle d'universalité. Humains et nature fondus dans la suprématie d'un acaparement de talents, tels furent les ombrages du dessein.
Le droit à l'existence, promulgué en rudiment de l'esprit révolutionnaire, était mobilisé pour inscrire l'être représentatif talentueux dans l'évolution d'une société de coeurs, de combats, de justice à rétablir. Mais l'affaire du droit au travail, jusqu'alors endormie dans ses dimensions laborieuses, surgit impropre dans le discours d'un rhéteur abondamment nourri par la Fnac, les spectacles, les droits d'auteurs.
"Je souhaite aujourd'hui, au même titre que n'importe quel citoyen, le droit à la réinsertion""Je m'appelle Bertrand Cantat et j'ai été condamné en 2003 à huit ans de prison pour meurtre sur la personne de Marie Trintingnant sans intention de donner la mort", ecrit Bertrand Cantat sur son compte Facebook, après avoir annoncé lundi qu'il se retirait des festivals d'été dans lesquels il était programmé.
Le chanteur, 15 ans après la mort sous ses coups de Marie Trintignant, "renouvelle" sa "compassion la plus sincère, profonde et totale à la famille et aux proches de Marie". "Il est des trous noirs dans le tissu de la vie qui ne se comblent pas", ajoute l'ex-leader du groupe Noir Désir. "LEs médias se sont emparé de mon histoire et l'ont bien trop souvent déformée et instrumentalisée jusqu'à l'excès, denonce-t-il.
Condamné à huit ans de prison pour coups mortels, Bertrand Cantat avait été libéré en 2007 après avoir purgé plus de la moitié de sa peine. "J'ai payé la dette à laquelle la justice m'a condamné. J'ai purgé ma peine. Je n'ai pas bénéficié de privilèges. Je souhaite aujourd'hui, au même titre que n'importe quel citoyen, le droit à la réinsertion. Le droit d'exercer mon métier", écrit le chanteur."
https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/rock/bertrand-cantat-revendique-son-quot-droit-a-la-reinsertionquot-dans-une-lettre-sur-facebook_3386105.html
https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/festivals/vieilles-charrues/le-plus-gros-stress-des-vieilles-charrues-le-jour-ou-james-brown-a-failli-nous-faire-faux-bond-294307.php
On était très très potes. On était vraiment très très potes.
Elle a toujours défendu son ex-conjoint.
Défendu de quoi ? Ce qu'il a fait il l'a fait...
Elle l'a toujours défendu sans doute pour protéger ses enfants.
regard circonspect appuyé
Vous avez été amené à témoigner ou vous avez décidé de le faire ?
Elle n'a jamais évoqué ce qui se passait entre eux.
[...]
Vous savez qu'il y a de trop sérieuses rumeurs sur des orgies qui auraient lieu dans les loges des salles de concerts ou des festivals ?
Oh là là, nous on est très rigoureux avec ça, les fanes ne passent pas les barrières et ne rentrent pas dans les loges.
Cela n'implique pas forcément des fanes [...]
J'ai vu qu'il était prévu des stands dédiés aux considérations des violenes sexistes et sexuelles, sur le festival.
Oui, nous avons développé une politique spécifique en ce sens.
Un jeu social dangereux où l'humain féru des Dieux souhaite le pire et fait croire au meilleur. Du pillier vivant au transhumanisme, il n'y a pas un pas.
Omère l'avait bien compris.
"Les écrits écoféministes ont bien souligné l’intérêt de regarder ensemble les rapports sociaux qui conduisent à métamorphoser des êtres humains et la nature en « ressources », à des fins de productivité. Il importe alors d’explorer comment l’appropriation masculine des centres de pouvoir a déterminé les grandes orientations de la modernité industrielle, responsable de la destruction des écosystèmes. Il faut aussi s’interroger sur la manière dont les individus occupant des positions privilégiées perpétuent ces orientations puisque, comme le rappelle Pease dans ce numéro, ces groupes sociaux ont tout intérêt à soutenir les priorités de la modernisation industrielle et l’ordre patriarcal existant."
https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2021-2-page-6.htm
printemps de bourges, 2014 -
Réthorique contestataire au service de la violence d'Etat
Des facochères aux pieds maigres étendent leurs cous flottants dans la cuve débordante de leurs poids. Le poil dru laisse filer des émanations accumulées qui s'évaporent lentement dans le sillage d'une eau stagnante. Ils déblatèrent un truc, on ne sait plus. Animent leurs groins et sortent leurs râles. Ondelettes émulsionnées taquinent au coin de la vase.
ça devient irrationnel pure - ça se réalise dans les institutions
Les sangliers sont lâchés avait-elle dit.
lutte à mort
penser civisme hors de l'assujétissement, avec les autres, ça , n'est pas un renoncement
A force d’observations il s’agirait de penser que ces gens se connaissent et s’apprécient, qu’intuitivement leurs affinités holistiques et complices se révèlent dans des discussions, là, circonstanciées ; que cela doit être agréable. Ca ressemble davantage à du club sandwich animé par les auspices de la catégorie biens corporels dirigés en finalité. … non, non, rien. Le plaisir…. Le plaisir, la sexualité... trouve ici un lieu d’existence parce que l’acte est possible, en devenir, en suspens, à réaliser là, peut-être immédiatement. Ce sera raconté ou esquissé. Du sexe accompli dans le champ des possibles, déduit rationnellement dans le régime des sociabilités de la rumeur et du soupçon ; inquiétant, insultant et violent.
2015
https://www.ledevoir.com/attentats-france-2015 : Attentats de 2015 en France
Baal
Au son au théâtre national de la colline, c'est Manu. Wajdi Mouawad peut payer, Il le fait.
Dans la salle du Bataclan la mort a invité le silence. Un silence lourd, pressant. Rouge et humain.
Des téléphones sonnent. Immédiats et silencieux.On éprouve la nécessité d'être là, de dire qu'on ne peut pas faire ça à des gens à qui l'on tient. On ne peut pas. Ici on se soucie des autres. Sur la terre de la conscience de l'Homme et de la solidarité, rivés aux appareils on côtoie la peur qu'ici en France cela peut se produire. Peut-être qu'à cet instant on meurt vraiment. Accrochés à un signal qui offrira un bout de phrase, un bout de rien.
Pouvez-vous ne pas discuter ? Le texte est sacré et on joue ! Ce n'est pas fini ! C'est incorrect de partir maintenant !
2016 - L'avenir de Mia Hansen-Love est vraiment mauvais. L'inconvenance ne retiendra rien, il faut partir.
2017 - Harvey Weinstein est scandalisé.
Barbara
a un coin d’œil qui suinte
le sang, au fil des jours
vidée, par les offenses
d’un dernier amant.
Barbara ne regarde pas, elle est.
Soyeuse, anguleuses aux reflets.
Sans dentelle, elle fume.
On aimerait Barbara au moins comme on s‘aime soi
Qui nourrit l’âme d’un baume enjôleur
On la repousse et elle raisonne dans le cœur.
voyons là une icône
une photo decomptoir
Dérivée d’elle-même
inspirée des ombres
elle ne se souvient pas
Barbara, Romane,Jessica, Méline ou toi
Un aigle noir s’enchante du baume et fascine
d’une voix imbitable et anonyme; au final.
Barbara réside autour de moi.
Rester dans un cimetière n’est pas possible pour tout le monde.
Donc, en août 2017, après un séjour de plusieurs semaines en Grèce continentale vous êtes rentrée à Paris et vous avez pris le temps de vous attarder sur Facebook où vous aviez un compte ouvert et relativement actif, ou pas, depuis 2007.
Oui
Vous avez rédigé, un peu pour passer le temps et parce qu’une vieille histoire tournait, une annonce publique de recherche des textes originaux d’une chanson reprise par Noir Désir en 2001, Des Armes.
Oui
Une amie avec qui vous aviez déjà évoqué cette question a répondu à votre annonce et a copié le texte publié sur la pochette de l’album qu’elle disait avoir chez elle.
Oui
Vous n’avez-vous-même jamais acheté un album de Noir Désir
Non
Dans les heures et les jours qui ont suivi, vous avez été extrêmement étonnée des réactions de vos amis qui ont successivement publié à la suite de votre annonce des images de l’album « Des visages, des figures » où avait été enregistré le texte « Des armes » qui aurait été écrit par Léo Ferré.
Oui
Vous traversiez à cette période une épreuve émotionnellement difficile et vous vous sentiez fragilisée.
Oui
Vous aviez quelques temps auparavant, en 2016, « liké » une page suggérée par une amie , sans trop d’attention, parce que vous aviez été touchée par les photos de sculptures qui apparaissaient sur cette page.
Oui
Puis sur cette même page, en 2016 ou en 2017, vous avez vu « passer » une compilation d’enregistrements parmi lesquels était mentionné Bertrand Cantat.
Ann Cantat est morte et c'est de harcèlements. Forcée, elle a brutalement décidé de se suicider, mais n'ayant pas couché avec Bertrand Cantat elle n'a pas intéressé les médias.
Kristina Rady aura certainement pensé :
- qu'elle ne trouverait pas de travail à la hauteur de son cv Wiki
- qu'elle ne trouverait pas d'explication censée
- qu'ils l'abandonneraient
Le pouvoir disait-elle,le pouvoir...
A.C. : "La jalousie c'est autre chose. La peur d'être atteint dans sa dignité, dans son intégrité, ça procède du fait de se sentir abusé. Tu perds confiance en toi si tes intuitions sont contrefaites."
Soit, soit; mais lorsque l'affairisme cultive le fanatisme qui produit l'argent du pourquoi du comment il devient intéressant de le laisser crever et de retrouver l'idéal des instants innocents, même pas vraiment, là, juste comme ça..
2018 - Février : "La plaignante se fait appeler Sandrine C., et tient à garder son anonymat. Cette femme de 45 ans, qui se décrit comme une artiste, a déposé une main courante contre Bertrand Cantat, le 15 février dernier dans un commissariat parisien, révèle Le Point. Elle reproche au chanteur de Noir Désir, qui a purgé une peine de prison pour la mort de Marie Trintignant, plusieurs "agissements" dont elle a tenu à laisser une trace: "Il se fait passer pour un ami, mais en réalité il a un comportement menaçant et violent psychologiquement", détaille-t-elle dans la main courante que s'est procurée l'hebdomadaire." Publié le 19/02/2018 par Audrey Kucinkas.
2018 - Mars : La salle de spectacles régionale La Belle Electrique initie ostensiblement une série d'injures et de violences symboliques en diffusion massive. Ses ambitions marketing et ses intimités avec les strucutes préfectorales de l'Isère apparaissent progressivement à l'oeuil lointain. Inquiétudes, suivi sur les réseaux sociaux et observations depuis Bordeaux. Il s'agit une dérive sectaire... Hein ?!!! Probablement.
Juin 2018 - Trois mois après Mars. La prison de Varce annonce, torse bombé, une collaboration réussie entre le service pénitentière d'insertion et de probation de l'Isère, et... La Belle Electrique. John observe, les yeux gros et le coeur en morceaux.
Juillet-août 2019 - La Miviludes ne se sent pas très bien - et déclare à petits pas la mise en danger pour la vie des personnes fragilisées, dans le sillage de la tournée Amor Fati de Bertrand Cantat.
Augmenter son étendue par la guerre, imposer la paix et s'enrichir ordinnairement par le commerce.
suite des opérations
Mars 2020 Soudain, le service librairie de la Fnac explique qu'en juillet -(voire)- août 2018, Bertrand Cantat s'est rendu en Colombie avec Caryl Ferey en vue de préparer le "Projet Paz".....................Hein ? L'information avait été diffusée sur les réseaux sociaux en Octobre 2019, lorsque soudain, on avait appris qu'un Projet Paz devait voir le jour sur la scène du Rocher de Palmer, à Cénon, en Mars.
"Colomb ne jeta dans le Nouveau Monde que d'avides conquérants ; et vous ne vous avancez vers les peuples du Sud qu'en pacificateurs et en amis. Les farouches aventuriers de l'Espagne ne portèrent devant eux que la destruction et vous ne répandrez que des bienfaits. Ils ne servaient que les passions de quelques hommes, et vous n'aspirez qu'au bonheur de tous, qu'à la gloire d'être utiles !"
J.-M. de Gérando, Considérations sur les méthoes à suivre dans l'observation des peuples sauvages - La fabrication de l'humain, techniques et politiques de la vie et de la mort, Volume 1 page 91. Octobre 2005.
Le lointain c'est bien parce que potentiellement, on l'ignore. Tout comme on s'offre le droit d'ignorer ce qu'il se passe dans la cuisine d'un restaurant. S'il y a un problème, on manifeste son mécontentement ! Et on aura beau dire, ce qui n'est pas bon, n'est pas bon, et ce qui n'est pas hygiénique est dégueulasse. Ouais !
"L'insécurité alimentaire ne concerne pas que les pays pauvres"
Chez Gallimard EtTutti, on diffuse des énoncés. En veux-tu ? Tu vas en vouloir. Là, et ailleurs. Encore et plus ! Ce sera peut-être avarié, fourbe, tronqué. Mais ce sera à toi et même avarié, fourbe et tronqué cet objet tu l'auras reçu, tu l'auras délibéremment consommé. Aller a posteriori à l'encontre de l'objet atteindrait ta capacité critique de façon intolérable : de l'adultère dans le mariage libérale. Gallimard au contrôle aura dit : ok. FNAC à la validation aura dit : ok. Tu te sens sécurisé, hein ?
C'est le Covid et nous sommes entre nos frontières confinés par la volonté présidentiable. Restreint aux horaires décidés par l'arbitraire. Les bars ont fermés, les restaurants aussi. Facebook fonctionne à pleins poumons et Gallimard ETC illustre ses réunions amicales ouvertement identifiées avec photos abreuvées de Wisky à consonnance sucrée coloniale. Le bar lounge normalement cloturé pour cause de nombreux décès épidémiques a été spécialement mobilisé et rendu "chic" pour le cliché.
"Pour beaucoup, et depuis ses origines, la rhétorique a mauvaise presse. On la voit comme « science du confus ». Son terreau est l’incertain et le vague, le douteux et le conflictuel. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle est apparue en Sicile, la tyrannie une fois effondrée, quand il s’est agi de permettre aux propriétaires spoliés de défendre leur cause pour récupérer leur bien. Les premiers avocats furent ces intellectuels qu’on a appelés Sophistes car ils professaient la sagesse pour plaider le sort des victimes abusées. Très vite, ils se vendirent à toutes les causes, ce que Platon leur reprocha. Il n’eut de cesse d’opposer la rhétorique, fausse sagesse ou sophistique, à la philosophie qui, elle, se refuse à sacrifier aux apparences de la vérité pour dire tout et son contraire, ce qui est condamnable, même si c’est rentable. De là est née l’idée qu’un sophisme est un raisonnement fallacieux et trompeur mais qui n’apparaît pas tel. Il a tous les traits de la vérité, sauf un, celui qui compte : il est erroné. Le sophiste est l’antithèse du philosophe, comme la rhétorique est le contraire de la pensée juste. La condamnation de Platon a été déterminante dans l’histoire de la rhétorique. Tantôt assimilée à de la propagande, tantôt à de la séduction, la rhétorique est souvent ramenée, depuis, à la manipulation des esprits par le discours et les idées, alors que la philosophie, elle, les libère, comme les prisonniers de la Caverne. Cela dit, la rhétorique aurait pu surmonter le handicap de cet opprobre si elle s’était dotée de contours clairs et d’une définition précise, ce qui n’a pas été le cas, même chez Aristote, encore trop sous l’emprise de Platon…
NOUS ON A CAPTURE VOS ECRANS LES GARS. tic tac tic tac tic tac
La FNAC pose les conditions de façon différente et commercialise les produits PAZ , si elle veut. Les produits sont frauduleux et agencés par une association malfaisante, ça s'entend, ça fait mal au globe auditif et c'est potentiellement dangereux pour les quelques pellerins démocrates qui subsisteraient ici et là. La FNAC se décharge de ses responsabilités et il vous appartient de solliciter la justice.
Selon le bon entendement : un distributeur doit se porter garant de la qualité des produits qu'il choisit de vendre ! Pas la FNAC. Le business, c'est la liberté ! La liberté du business exprime le pouvoir de ceux qui ont la capacité de vous informer qu'il ont réussi à vendre leurs disques en nombre conséquent, à la FNAC. Un responsable peut toujours se rendre compte à l'écoute que les informations ne collent pas, que non, ce disque là n'a pas été enregistré de cette façon, pas ici, pas comme ça. Mais rien ne se passe et on vend !!! on garantit. Car la FNAC ce n'est pas le disquaire local, le petit commerçant avide, c'est assuré. C'est du profit en gros et en travers.
Mars - 2019.
La métropolisation bat son plein. Grenoble a su dynamiser sa périphérie dans le grand découpage régional. Adam et Fatih sont adolescents et ils sont morts. Morts de peur sur un scooter poursuivi par la police.
Eté 2019 - La Belle Electrique prolonge ses vues sur Bordeaux.
3 Octobre 2019
Les Editions Gallimard publient Paz, le polar.
10 Octobre 2019 : On peut écouter Paz, le polar, lu et interprêté par Michel Vigné, en Cd ou en mp3, toujours chez Gallimard.
21 Octobre 2019
16h03, annonce Sud-Ouest. "Bertrand Cantat revient sur scène dans un projet alliant musique et littérature [...] Six tableaux et autant de textes musicaux aux influences post-rock ont été mis en son par Bertrand Cantat (voix et chants), Marc Sens (guitare), Manusound (Machine, basse) et Laurent Girard (guitare, choeurs, basse, percussions). La création de ce spectacle est prévue le mardi 31 mars au Rôcher de Palmer, à Cénon, près de Bordeaux. Dans cette même salle, Bertrand Cantat était monté sur scène pour la trilogie Sophocle de Wajdi Mouawad".
23 Octobre 2019
Rôcher de Palmer, Cénon, 33. Patrick Duval contacte l'AFP de Bordeaux pour un deuxième communiqué, laconique cette fois. Il annule la date unique du spectacle Paz, programmé 24 heures auparavant, pour Mars 2020. Il dénonce avec force "une censure qui ne dit pas son nom". La parole s'énonce au national, et voyage avec Facebook. Les fans s'exitent. Ils lancent une pétition à l'argument effrayant : offrons relais de premier plan pour structures à vocations commerciales.
13 Novembre 2019, Paris.
Depuis le début on peut s'en douter et chaque fois ça se confirme : ce type a le cerveau malade, c'est flippant !
14 Novembre 2019
Ouest france : "La tournée de Bertrand Cantat et Caryl Ferey annulée : un "gâchis", selon le romancier.
"Le spectacle Paz, qui alliait littérature et musique, est annulé, victime de « pressions ». Un véritable « gâchis artistique », regrette l’écrivain Caryl Ferey, qui préparait le spectacle avec Bertrand Cantat. Un livre-disque doit tout de même voir le jour."
"Paz (Série noire, Gallimard), c’est le titre du dernier roman de Caryl Ferey, dont l’action se déroule en Colombie. C’est aussi le titre du spectacle, alliant littérature et musique, que l’auteur de polar prépare avec Bertrand Cantat, ex-leader de Noir Désir."
"« On voulait faire un spectacle, une création, comme une extension du livre. On préparait ça un peu en cachette, sans publicité, sans rien », explique Caryl Ferey. Le projet n’était encore qu’à l’état embryonnaire mais le fait qu’une salle de la région bordelaise annonce une date et tout est parti à vau l’eau… « On a vécu le truc en direct. Un truc de fou. Il y a eu aussitôt une levée de boucliers. C’était dingue… Du coup, on a annulé tout de suite ». La tournée prévue, dont deux dates au festival Mythos, est aussi suspendue."
https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/la-tournee-de-cantat-et-ferey-annulee-un-gachis-6608698#:~:text=Space%202021-,La%20tourn%C3%A9e%20de%20Bertrand%20Cantat%20et%20Caryl%20Ferey%20annul%C3%A9e%20%3A%20un,le%20spectacle%20avec%20Bertrand%20Cantat.
"Premièrement on se sait pas ce qu'on écoute, ç peut être un mp3 de basse qualité je dirai pas en dessous de 120 kpcs. On sait que Youtube descend la qualité de la musique, YT ne diffuse pas de Waves. Deuxièmement, voici ce que j'entends - une guitare arpège fait en deux passes, une avec très peu de pièce l'autre avec une reverb de pièce mais on ne peut pas affirmer que cela a été fait dans une pièce, ça peut être fait par un plugin de reverb. Les deux utilisent un ampli ou un plugin d'ampli, impossible de savoir. - une guitare accord idem - un deuxième guitare accord mêlé à des violons, idem - il y a deux synthé mono type moog ou venant de n'importe quel plugin vst - un synthé sub type moog phatty ou venant de n'importe quel plugin vst - il y a des instruments virtuels (vst): - un cymbalum ou un genre d'instrument à cordes frappées - une contrebasse - un violoncelle ou alto joué bas mêlé à un orgue type farfisa - et peut être un ensemble de cordes type viol alto cello avec une flûte pour jouer la trille La voix est tout à fait correctement enregistrée, disons que je n'entends ni pop ni s ni coupures ni faussetée, ni le travail d'un tuner type autotune ou melodyne qu iveindrait dénaturée la qualité de la voix humaine. Il y a un petit travail sur l'envoi de reverb par endroit. Je viens de me rendre compte que c'est celle Cantat ! En conclusion tout peut être fait à la maison sans problème car seules les guitares pourraient avoir été fait avec un micro dans une pièce. Tous les vst peuvent avoir été joués en live bien sur mais alors ce serait une énorme blague, en 20 ans de studio j'ai jamais vu ça ! surtout pour jouer quelque chose d'aussi simple. La trille parfaitement symétrique montre que c'est une machine qui joue ou un humain qui a recalé par l'ordi ce qu'il a joué. Je dirai que pour une personne normalement doué en composition/beatmaking cet instru peut être fait en une à deux journées de travail, mais certaines personnes travaillent 10 jours pour arriver à ce résultat. Il y a bien eu un travail d'assemblage de son, cad une composition. Il y a peu de chances que ces sons viennent d'une autre chanson. Voilà, donc strictement rien d'anormal, on est bien dans une prod typique de la chanson française entre 1995 et aujourd'hui, marquée par l'utilisation massive d'instruments virtuels avec ici très peu de savoir faire sur les cordes..."
Le 20 octobre 2021, la société des experts en liberté de création est vraiment très con. Et s'engage expressément dans une affaire façon ligue autoritaire. Leur a-t-on demandé s'ils comportaient des ingénieurs du son ?
"Code d'éthique international des relations publiques dit « Code d'Athènes » Adopté à Athènes en mai 1965
CONSIDERANT que tous les pays membres de l’Organisation des Nations Unies ont accepté de respecter sa charte proclamant « sa foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine… » et que, de ce fait, comme par la nature même de leur profession, les praticiens des relations publiques de ces pays doivent s’engager à connaître et à respecter les principes contenus dans cette charte,
CONSIDERANT que l’homme, à côté de ses « droits », a des besoins qui ne sont pas seulement d’ordre physique ou matériel mais aussi d’ordre intellectuel, moral et social et que l’homme peut réellement jouir de ses droits dans la mesure où ces besoins - dans ce qu’ils ont d’essentiel - sont satisfaits,
CONSIDERANT que les praticiens des relations publiques peuvent, dans l’exercice de leur profession, suivant la façon dont ils l’exercent, contribuer largement à satisfaire ces besoins intellectuels, moraux et sociaux des hommes,
CONSIDERANT enfin que l’utilisation de techniques qui permettent d’entrer simultanément en contact avec des millions d’individus, donne aux praticiens des relations publiques un pouvoir qu’il est nécessaire de limiter par le respect d’une stricte morale,
Pour toutes ces raisons, les associations de relations publiques soussignées déclarent : qu’elles se donnent pour charte morale les principes du code d’éthique ci-après et que toute violation de ce code, par l’un de ses membres dans l’exercice de sa profession, dont les preuves pourraient être produites devant le conseil, seraient considérée comme une faute grave entraînant une sanction adéquate.
En conséquence, tout membre de ces associations :
Doit s’efforcer :
1. De contribuer à la réalisation de ces conditions morales et culturelles qui permettent à l’homme de s’épanouir et de jouir des droits imprescriptibles qui lui sont reconnus par la « Déclaration universelle des droits de l’homme »,
2. De créer les structures et les canaux de communication qui, en favorisant la libre circulation des informations essentielles, permettront à chaque membre du groupe de se sentir informé, concerné, responsable et solidaire,
3. De se comporter en toutes occasions et en toutes circonstances de façon à mériter et à obtenir la confiance de ceux avec lesquels il se trouve en contact,
4. De tenir compte que, du fait du caractère public de sa profession, son comportement, même privé, aura une répercussion sur les jugements portés sur la profession dans son ensemble.
Doit s’engager :
5. À respecter, dans l’exercice de sa profession, les principes et les règles de morale de la « Déclaration universelle des droits de l’homme »,
6. À respecter et à sauvegarder la dignité de la personne humaine et à reconnaître à chaque individu le droit de former lui-même son propre jugement,
7. À créer les conditions morales, psychologiques, intellectuelles du vrai dialogue, à reconnaître le droit aux parties en présence d’exposer leur cas et d’exprimer leur point de vue,
8. À agir, en toute circonstance, de façon à tenir compte des intérêts respectifs des parties en présence : ceux de l’organisation qui utilise ses services, comme ceux des publics concernés,
9. À respecter ses promesses, ses engagements, qui doivent toujours être formulés dans des termes qui ne prêtent à aucune confusion et à agir honnêtement et loyalement en toutes occasions afin de maintenir la confiance de ses clients ou employeurs, présents ou passés, et de l’ensemble des publics concernés par ses actions.
Doit s’interdire :
10. De subordonner la vérité à d’autres impératifs,
11. De diffuser des informations qui ne reposeraient pas sur des faits contrôlés et contrôlables,
12. De prêter son concours à toute entreprise ou à toute action qui porterait atteinte à la morale, à l’honnêteté ou à la dignité et à l’intégrité de la personne humaine,
13. D’utiliser toute méthode, tous moyens, toute technique de manipulation en vue de créer des motivations inconscientes qui, en privant l’individu de son libre arbitre, ne l’obligeraient plus à répondre de ses actes."
Chaque jour un peu plus. La terre a confié à la France la Ligue des Droits de l'Homme. La plus noble. Et la plus ignorante des missions commerciales menées par l'entreprise Fnac et ses affiliés actionnaires.
Incha'Allah.
Si vous devez recourir à la ligue des droits de l’Homme, vous pouvez téléphoner au numéro indiqué sur le site Internet, et l’on vous répond. Êtes-vous avocate ? Journaliste ? Vous travaillez pour une chaîne de télévision ? Non. Vous pouvez discuter jusqu’à sept minutes pour obtenir le numéro du service juridique. On vous précise alors les horaires de disponibilité, une demande très importante , et qu'il va falloir prévoir beaucoup d'attente. FUCK ! triple FUCK ! (comprendre : condamnation désabusée du non respect d'un principe vertueux).
Que doit-on penser de l'intervention de Xavier Cantat, qui en un temps reccord offrait sur sa page Facebook le communiqué d'une succursale de la ligue de l'homme ? "Communiqué de l'observatoire de la liberté de création en réponse aux censeurs et aux petits juges. On ne résoudra aucun problème si on ne se tient pas droit sur les questions de justice". Dans ses bottes, Xavier Cantat ?
Quand Wajdi Mouawad participe à une pub Fnac avec Bertrand Cantat, ça peut donner ça :
"Détroit est un projet musical créé par Bertrand Cantat et Pascal Humbert (Passion Fodder, 16 horsepower.). Les deux musiciens avaient collaboré ensemble par le passé, notamment sur "Choeurs", la musique illustrant la trilogie de Sophocle, mise en scène au théâtre par Wajdi Mouawad en 2011. L'album "Horizons" a été réalisé et mixé par Bertrand Cantat, Pascal Humbert et Bruno Green. Les séances d'enregistrement ont eu lieu cet été au studio Vega à Carpentras. Celles de mixage se sont déroulées à La Frette Studios en Ile de France. Le disque contient 10 titres dont 2 en anglais. Le 1er extrait, La chanson, "Droit dans le soleil", a été co-écrite au Liban par Bertrand Cantat et Wajdi Mouawad, mixé par John Parish à Londres. A noter que la prise de guitare et de voix du morceau a été effectuée par Wadji Mouawad, à Be ït-el-Din' (Liban), à l'aube, sur un appareil portatif. Cette voix est restée la prise définitive du titre. Ce titre est entré 2ème des charts de téléchargements numériques lors de sa mise en ligne du 30 septembre. La vidéo acoustique, tournée elle aussi au petit matin à Carpentras début septembre, a été vue près de 500 000 fois depuis sa sortie. Détroit défendra son album sur scène lors d'une tournée qui aura lieu en 2014. Il fera aussi quelques interventions promotionnelles d'ici la fin d'année 2013.
Potentiellement apte à servir d’alibi à des actes de violences sexuelles dans un environnement où il est difficile d' être féminine sans être prostituée, "Paz" sait aussi déterminer de nombreux gains financiers. Et pas seulement.
Fin mars 2020. En France on comprend que tout s’est arrêté. Le bleu du ciel laisse paraitre les cris d’oiseaux qui doivent percer l’air. Chacun attend. Les pharmacies pleurent et les hôpitaux s’épuisent, les gestionnaires administrent en pénurie. Facebook déclare la parution d’un album (disque -audio !) Paz [chez un Label qui se prétend indépendant] pour le 24 Avril - sur les plateformes numériques - avant une sortie dans la vraie vie !
- maintenant ils racontent qu'ils ont passé quinze jours de résidence en octobre 2019 dans un studio perché dans la montagne et qu'ils ont tous dormi dans des chambre d'hôtes à côté. Ils disent que le truc a été créé, bouclé et enregistré là comme ça en octobre et qu'il a été mixé et masterisé ailleurs l'année d'après. -
Nooooooon....
Avril 2020 : Les écuries sentent la cocaïne. Un gros truc ignoble explose. Et ça en fout partout.
17/05-13h51.....................................................2020 - Lubrique et fourbe, PAN!
La Série Noire Gallimard fait du lard délétère sur la fachosphère. Investissements et pré-commandes pour un livre-disque PAZ ! à paraître le 5 Novembre 2020. Suivi.
Il est plus arrangeant de penser que ce qu'on te dit est vrai non ? Que si c'est inscrit ainsi c’est incontestablement valable. Tu serais déçu et probablement très embarrassé d'admettre que celui dont tu es fous pour des raisons qui sont tiennes, a commis un acte qu'il t'appartiendrait de condamner. Peut-être te sens-tu déjà dans la confidence, ça te donne du caractère et de l'assurance, penses-tu.
Accréditer l’acte a des chances de mener à des conséquences dangereuses. Ce n'est rien dis-tu.... C'est payé. C'est de l'art.
Vous semblez sourds et pas très fringants. La musique, en vrai, ça ne vous intéresse pas. La poésie non plus vous ne savez pas ce que c'est.
Le type est devenu expert en corruption et en interactions sur les jeux de valeurs.
Paz ! s'écrient-t-ils....
6 Novembre : L'oeuil Nu détecte à présent une mutation en porcs domestiques. Apocalypses du vice et de l'horreur dématérialisée. Genre littéraire synoptique : La guerre c'est la paix, La paix c'est la guerre.
8 Novembre : Delphine raconte encore qu'elle a eu une relation avec Chris dans les loges du Rocher de Palmer. Ca ne groove pas beaucoup. Ca ne jaze pas non plus, à vrai dire.
8 Novembre bis. : Les enfants de Malraux sont en colère.
11 Novembre : Gallimard est fascisant, c'est sûr. Ou trop souvent chez Mor-fée pour être conscient.
12 Novembre : La surface n'appartient plus à la matière. On la décharne. Elle meurt, pour le bénéfice immédiat de quelques scélérats.
22 Novembre : Constitution officielle du groupe de ceux qui n'ont pas de comptes à rendre à la justice française.
2 Décembre : Les éditions Gallimard et consort n'ont pas retiré les produits Paz de la commercialisation. Ils ont oublié que l'intégralité des ventes doit être remboursée.
Février 2021 : Le Rocher de Palmer, à Cénon, 33 - explore les possibilité d'une collaboration avec les structures départementales de la Gironde. Pour nous expliquer qu'on doit faire de la solidarité.
Avril : Les couloirs du métro sont devenus anxiogènes. Caryl Ferey y parait en grand, souvent, et sous des formes variées. PAZ ! en série placardée. Les policiers déambulent et contrôlent, moralisent au nom du discours du président. C'est vrai ! C'est scandaleux et rien n'y fait. On annonce l'installation des mesures de réforme de l’assurance chômage prévues pour le 1er avril 2020. Une fois de plus les signalements vacillent : les précaires abuseraient-ils des bienfaits du système ?
La dame au téléphone balance une saloperie sur Marie Trintignant pour servir l'anecdote qui aurait nourri l'un des nombreux repas. Elle raconte que les gendarmes sont venus et qu'elle leur a prouvé qu'elle avait perçu de l'argent, versé par Anne-Laure avant le festival des vieilles charrues, qu'elle dit. Elle a des photos, oh ça oui, il ont posé, comme si, comme ça, mais elle n'a pas pensé à les montrer aux gendarmes. La communication est interompue. La dame de la maison d'hôte rappelle, inquiète, déterminée dans le mensonge. Tout ce qui semble vrai, c'est le fait que de l'argent ait été versé et c'est une ou deux rencontres avec l'ingé son qui prétend avoir participé à l'enregistrement ; on peut penser qu'il a fait au moins un aller-retour dans la région après le déconfinement.
Avril, toujours....Le Rocher de Palmer est complètement hors de propos. Incapable de régler ses affaires et de communiquer, il s'étale la tronche dans de la colle à étiquettes humanitaires et ça sent très fort le gros fascho. Balayer devant sa porte, Patrick Duval, ne sait pas.
Paris, Interview du Mardi 13 avril 2021 - Eric Piolle est en tournée !
Chaque week-end il fait "un déplacement important pour soutenir les candidats écologistes aux départementales, aux régionales". Ce n’est pas vraiment le moment et les déplacements inter-régionaux sont interdits ; mais soutien aux copains ! On est sur les starting-blocks ; on se prépare, primaire en Septembre. Eric se repose bravement sur le bilan d'une refondation du service public pour Grenoble. Les questions relatives à l'aggravation des conditions de circulation autour de la ville ?
On n'a pas le temps.
Et la culture Arthur ?
libido dominantis
-L'opinion publique n'existe pas-
Monsieur Bourdieu
Juin 2016, Grenoble
« Des livres rongés par les Verts ».
Hauquelin et Prémol ferment durant l'été, ils ne rouvriront pas.
ETAT moderne
10 Août 2021
Bertrand Cantat a été convoqué au Commissariat Central de Gambetta, mais il a expliqué à l'inspecteur que le moment était vraiment très compliqué pour lui. il a expliqué à l'inspecteur qui l'a convoqué qu'il avait des concerts programmés, que le Covid ne facilitait pas les choses, et qu'après il serait en vacances.
[ Monsieur Delecaut - 01 44 62 48 27 ligne directe - inspecteur de police - par téléphone, avec témoins audibles dans le bureau entre 10h40 et 11h10 le 10 août 2021]
De 12h07 à 12h10 au secrétariat d'Anthonin Lévy et Associés, il faut comprendre qu'on est en période de vacances.
Lorsqu'une enquête est normalement conduite, on ne communique pas à un plaignant le nom de l'inspecteur qui en est chargé. Ah bon ? Confrontés à l'abération de la situation, certains officiers ont su se montrer coopératifs. Monsieur Delecaut était alors lui-même en vacances, plus d'une année après le premier dépôt de plainte, en mai 2020. Monsieur Délécaut, inspecteur de police en charge d'un dossier plus d'un an après le dépôt de plainte - contre X - ne sait pas que lorsque Bertrand Cantat a un concert, ça se sait.
Lorsqu'on dépose une plainte ou une main courante, ou un complément de plainte, la personne rencontrée est un "plaintier". Ses fonctions se limitent, à partir de ce qu'il est susceptible d'entendre, à l'enregistrement des énoncés et des documents attachés. Il pose des questions et applique une procédure sans avoir accès pour des raisons de technique informatique, à d'autres documents disponibles sur le réseau du commissariat ou de la Police nationale. Ah bon ??? Il est normalement alerte et il applique des procédures. Au regard de la nature de la plainte contre X déposée en mai 2020, et selon plusieurs agents de Police, une cellule spéciale VIP a dû prendre l'enquête en charge.
Des choses étonnantes arrivent parfois : des informations enregistrées lors d'un dépôt de main courante auraient circulé jusqu'à la rédaction du journal Le Point, chez qui ont affirme que c'est l'agent de police l'ayant enregistrée qui a transmis l'information, avec ses commentaires personnels abérés.
23 Août 2021 - L'assistante parlementaire de Laétitia Avia qui elle aussi (Laetitia Avia) est en vacances, a bien reçu le message et elle y a répondu. Elle appelle depuis son téléphone portable sur l'horaire qu'elle a choisi pour expliquer qu'elle attend la livraison d'un colis, ce qui peut interrompre la discussion dont elle mesure toute l'importance mais pour laquelle elle ne peut rien.
[Laëtitia Avia est députée de la huitième corconscription de Paris et auteure d'une proposition de loi contre les contenus haineux sur Internet]
Pfuit...
"Depuis le 24 août, les bibliothécaires de Grenoble sont en grève reconductible contre le contrôle du pass sanitaire."
[...]
"Notre employeur, Eric Piolle, s'est positionné publiquement contre le pass sanitaire, soutien notre lutte mais nous menace de sanctions en cas de refus de contrôle, au nom du principe de l’état de droit et de l'obligation d'obéir. Nous refusons d'obéir à des lois liberticides qui vont à l'encontre de l'intérêt général !"
[...]
"La mise en place du pass sanitaire à l'entrée des bibliothèques municipales (les bibliothèques universitaires sont exemptées, de même que la Bibliothèque Nationale de France et la Bibliothèque Publique d'Information), induit une inégalité d'accès aux services, notamment pour les publics les plus précaires et les plus isolés, nous empêchant, entre autre, de jouer notre rôle de relais d'information et d'accompagnement. Le pass sanitaire est antisocial, discriminant et amplifie la fracture numérique."
[...]
"Depuis le 24 août le mouvement de grève est très bien suivi, alors même que la plupart des collègues sont encore en vacances. 6 bibliothèques sur 12 sont fermées tous les jours pour grève. Nous faisons des piquets de grève devant les établissements et des ag de grévistes quotidiennement pour reconduire le mouvement. Les usager·e·s des bibliothèques et les habitant·e·s de Grenoble nous apportent un fort soutien. Pour l'instant, nous essuyons menaces, pressions et tentatives de divisions de la part de notre employeur. Le dialogue (anti)social est rompu. Nous sommes déterminé·e·s et avons construit un fort collectif de lutte. La grève est donc reconduite pour la semaine du 30/08 au 04/09 et nous appelons à un rassemblement de soutien à la lutte des bibliothécaires le mercredi 1er septembre à 17 h devant la bibliothèque du Centre-Ville (10, place de la république/Grenoble). D'autres bibliothèques en France sont en grève : Paris, Lyon, Toulouse, Brest, La Rochelle,.. dans un total silence médiatique, alors que nous sommes le premier secteur en grève contre le contrôle du pass sanitaire. Nous avons besoin d'un fort relais médiatique. Nous allons aussi mettre en place une caisse de grève, nous ferons des appels à soutien dans les jours à venir. Vous pouvez suivre et partager les infos de la lutte via le FB des bibliothécaires de Grenoble en lutte"
Septembre...
Mouwad a engagé en son nom la puissance d'une institution publique nationale, Le théâtre de la Colline, dans un conflit au coeur duquel on a pourtant lutté pour dénoncer la violence d'une domination sur des corps qui ne peuvent s'en protéger. On n'adhère pas à la nomination d'un ministre ou d'un autre mais parler était nécessaire et Roselyne Bachelot l'a fait, au nom de l'Etat. Mouawad savait, depuis 2019, qu'un problème d'ampleur considérable était installé sur les réseaux sociaux attachés au soutien de Bertrand Cantat, que des démarches avaient été engagées, qu'une mise en danger pour la vis des personnes fragilisées avait été identifiée dans le sillage de la tournée Amor Fati. Il savait.
Pendant ce temps, au Conseil Municipal de Trélazé
Le financement du festival interroge le conseil
Lundi 20 septembre, s’est tenu le conseil municipal.
Dix-huit délibérations programmées dont une qui a suscité quelques discussions: le festival de Trélazé.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/trelaze-49800/le-financement-du-festival-interroge-le-conseil-3171f681-f861-42c4-b5f4-c70e84b74ef2
Octobre 2021
Mouawad sait que les conditions d'enregistrement d'un album signé par Bertrand Cantat, en 2020, ne correspondent pas aux énoncés utilisés pour la commercialisation des produits, qu'il s'agit de caractériser une association de malfaiteurs et une fraude. Mouawad sait, ET, persiste : Cantat signera la "création musicale" de son spectacle Mère. DE.
Ca joue l'indigantion haut et fort
Ca attise la haine
accéder à l'opéra Bastille avec un masque noir et une mitrailleuse d'un mètre sous le bras, c'est possible
- Pssss.....
- Quoi ?
- PSSSS...
- nan mais c'est quoi ton problème là !?
- rhoooo...
- Ben vas-y ! parle !
- Ils s'explosent la gueule sur des théories eugénistes.
Silence.
1er Novembre - Bertrand Cantat se fait photgraphier avec une fane devant le cimetière du Père Lachaise.
Mouawad a réanimé la guerre civile. Une plainte est toujours en cous d'instruction contre le directeur du théâtre national de la Colline.
Il sait.
Réélection... Nomination. Rima Abdul Malak est Minstre de la Culture. Elle passe les dix première années de sa vie à Beyrouth, au Liban, et fuit la guerre civile.
Le souvenir imprègne les nuits sur la plage où la lune suspendue jaune, du loin, retient le trouble
Un souffle écrasant a provoqué des chants indiens arrivés là par des nuées d’océan
L’enfant observe, oreille dolente ; la magnésite volute en cadence effleure la fièvre
Il observe, meurtri d’épouvante.
Un visage d'homme
enterré vertical dans le sable humide
Des formes chantent et tournoient dans la pénombre,
poussent les voix face tête
hurlant glacial à l’intérieur.
En novembre 2016, les médias ont annoncé la victoire de Donald Trump et son investiture à la fonction présidentielle américaine. L'Arabie Saoudite avait augmenté sa production et fait chuter le prix du baril américain. Depuis 2010, la "Révolution technologique" du pétrole de Schiste boustait les productions américaines jugées non-compétitives.
une chute vers l'infini
Jean Jacques rousseau ne tourne pas rond.
Sur le chemin vicinal, longeant de grivoises litanies, il inspire par la lézarde la douceur exquise de Nicholas. Indolence au creux du cœur, il balance, un délice, au rythme engourdi d’un mugissement prolongé par le vent.
Interroger l'horizon ou être libéral par éducation.
L'évidence d'une vérité était la forme qu'il avait le mieux appris à travailler. Provoquer dans l'esprit d'un autre la réalité de ce qui pourrait être, jusqu'à la verbalisation d'une probabilité, occupait ses journées. Il faisait et défaisait ainsi par jeux de déroute, une opinion publique d'autre part constituée à son encontre. L'amour lui avait été interdit et une sexualité libre était peu attrayante. Un stratège, voilà donc ce qu'il était. Il avait eu écho de ce couple à la fois marginal, légitime et mediatique, il avait su en saisir l'attractivité et les déséquilibres, mais voyait trop à travers les jeux ambigus de leurs tendances exaltées la cible exploitable qu'il était devenu : une carrure ancrée et fragilisée, souple et rigoureuse, contrainte et accessible.
Donc par intermèdes de rumeurs perçues sur les réseaux sociaux vous vous êtes mis à investiguer avec des outils qui sont les vôtres autour de la vie de cette femme, puis vous avez commencé à essayer de la singer. Lorsqu’après quelques années les réactions se sont étouffées autour d’un scandale dans lequel cette femme apportait un jour auquel personne ne s’attendait, vous avez continué vos tentatives d’usurpations identitaires mais c’est devenu difficile parce que cette femme a catégoriquement refusé d'être une chose publique. Vous avez donc vous aussi mis en place des systèmes de prises d'images face à ses vitres après avoir compris que d'autres le faisaient. Et vous avez pensé : si eux le font et que personne ne les en empêche, ben … nous aussi on va le faire. Mais vous êtes malades. Malades ! Vous !
Troque rythme ancestral accompli contre bande servie et fidèle promise, contractuelle et servile. Marie Louise exige. Des compléments d'âme, des jets d'oprobes.
Guimauve frappée en placage d'arpèges suinte sur le tapis dégoulinant et on paye.
Et ils approuvent... de leurs sceaux toqués,la fonction d’échanson.
Cédant aux braillards l’urine des territoires.
Vous êtes mon diable dit-il. le silence imposait sa tâche et chaque minute oblongue finissait de creuser un fossé d'incompréhension. Il proposa d'emprunter sa voiture pour le retour. Non, merci. Je ne vous l'ai pas dit, ce soir je pars. J'ai un mariage dans le sud. Avec la courbe d'une main souple et agile il souligna l'arc du sein. L'air était frais et sur la chaussée les voitures circulaient, en rangs, feux allumés.
"Le contenant ne doit pas masquer le contenu; le contenant, ce sont les frontières, le contenu c'est le territoire qu'elles enferment. Pour l'idée nationale, le contenu est plus important que le contenant. Et la valeur, la pertinence ou la non-pertinence d'une frontière se jugent au moins autant en fonction de l'espace qu'elle circonscrit que de celui qu'elle traverse.
(Quelques réflexions sur les frontières africaines, Gilles Sautter, 1982.)
J'ai lu, j'ai vu, j'ai écouté, pffff...
Il y a des lois qui dépassent le verbe et les frontières d'un État. Leur perception est extrêmement raffinée et supporte peu la violence de fait de la domination. Passer une frontière sans accord est rigoureusement le fait d'une situation de domination ou l'expression de cette volonté.
Grande circonférence du quartier de l'odéon. Les mâts minces et fébriles de l'UNESCO ; l'étalage du Rouge & Plé sortie de Métro ; onctueuse cadence des privilèges d'un temps dont on aurait à hériter. Et Marie-Louise, sous ses airs et ses yeux qui dépassent, qui appelle par des attraits distingués, là, l'évidente complicité. Marie-Louise est brune et maquillée sans insistance. Elle a le verbe direct et l'argument qui fait force. Le Luxembourg expose Man Ray à l'esthétique moderne, ça claque en dérives surréalistes, mais c'est fermé.
chuis partout à la fois avec mes caméras à moi
plans rebonds, plans kleenex, plans pansements
gestions, avantages, inconvénients
...................................................Il a fabriqué une nana pour passer devant les caméras. UN TEMPS.
Avec un esprit de rentabilité qu'on n'aurait même pas imaginé........................................................................
Mardi 22 avril 2014 à 20h : concert à La Sirène - La Rochelle. Il fallut prévenir !
Ailleurs, on raconte que Pascal Humbert a poursuivi une autre soirée dans les loges avec... le groupe. Et ses habitudes extraordinaires. Et que cette soirée là fut particulièrement extraordinaire en termes d’habitudes.
explosions pornographiques - détritus et gamelles au sol
voici les loges
Excitation
Ça n’est pas anecdotique, c’est audible. Cela n’a rien d’un tout, c’est réductionniste. Pas atomiste. Continuité recherchée, élément insécable travaillé par domination. Antithèse du dogme95.
N'en déplaise aux ambitions du type et de ses attachées de presse - préposées à fournir le discours transcrit dans des espaces capitalisables à conquérir ou à défendre - un conflit ce n'est pas nécessairement la guerre, et la guerre ce n'est pas la paix.
Ils ont un service juridique ? OUI OUI, lui disent-ils. Mais leur pratiques, là, on les voit, on s'en rend compte, ces gens sont fous, ils sont malades ! Et les flics ?
Ca suit son cours... De toute façon si tu n'es pas affilié au barreau et que l'enquête n'est pas clôturée, ce qui est le cas, il faut jouer auprès de la police la carte de l'insistance et du verbe puissant. Et je suis fatiguée. Ereintée.
Jeudi 25 au matin, un courrier est arrivé au Tribunal judiciaire de Paris. Peut-être devrait-on anticiper parce qu’aujourd’hui c’est le 24 et l’autre bouffonne de merde nous harcèle toujours d’une façon qu’on n’a pas à supporter.
La justice est tellement ... sclérosée ? Des formes d’omerta autour de pratiques de harcèlement, de violences, physiques, sexuelles, psychologiques ? En France ? Avec des gens tellement cool, funky, rock !
OUI OUI.
1927 - (ou 1984)
« A propos d’un procès intenté par une des femmes de Charlie Chaplin, épousée sous la contrainte de l’enfantement à l’âge de seize ans : ‘ Cependant, l’état de femme mariée est une profession comme une autre, à partir du jour où la femme revendique comme dû sa ration alimentaire et sexuelle. Un homme, que la loi met dans l’obligation de vivre avec une seule femme, n’a d’autre alternative que de faire partager les mœurs qui sont les siennes à cette femme’ - dans le cas précis, il s’agissait de la pratique de la fellation et, bien sûr, de ce que la morale publique nomme adultère ».
5 novembre 1984, France : dématérialisation effective des titres échangés en bourse.
La violence s'est invitée un 11 septembre, sur les écrans bleu-miroirs. Elle est arrivée là, et c'est parce qu'elle était là qu'il fallut précissément là, en parler. Référencée aux prémices de l'étonnant désarroi qu'elle sut produire, on la vit intrusive, destructrice, autoritaire. Muscles saillants aux origines de l'affirmation identitaire du Grand Business.
"Attendu qu'en venant alors au domaine du cinéma, les juges d'appel retracent l'évolution législative qui a abouti à la réglementation appliquée actuellement, notamment sur le plan fiscal, aux films pornographiques, cette réglementation impliquant que sont devenues licites la production, y compris sur bandes magnétiques, et la distribution de ces films, ainsi que la projection publique de ceux-ci dans des salles spécialisées, sous les conditions imposées par la loi, entre autres quant à l'indication de leur caractère pornographique, symbolisé par la lettre X, et leur interdiction aux mineurs de 18 ans ;
[...]
"Attendu qu'en l'état de ces motifs la Cour d'appel a justifié sa décision sans encourir les griefs allégués ; D'où il suit que le moyen, ne saurait être accueilli ;
Et attendu que l'arrêt est régulier en la forme ;
REJETTE le pourvoi.
évanouissements et massages
Patrick Bruel ne peut arriver sur scène si les préposés aux ventes de briquets ne sont pas à leur poste. Le job préfère les jeunes et Patrick Bruel n'est pas trop avare. Il offre la photo collo.
1 MILLION D’EXEMPLAIRES VENDUS pour CARYL FEREY ! L’année se termine en beauté le 26 décembre 2021 sur les plateformes Gallimard qui renchérit sur l’auteur phare de la Série Noire………………...
consentement : les petits cachets
Le studio La Vallée fête une fois de plus le florilège étonnant d'un vide même pas désespéré. Pack décoratif qui gravite autour d'une manufacture avec idéal adhésif conforme. Odeurs de flous préalablement javélisés.
Plus de sept jours et l'usage modéré d'une main gauche jusqu'alors indolore et immobile semble devenir possible.
ni forêt ni jungle
l'analogie est abusive
forêt et jungle se dérobent à la propriété
la propriété est un embryon du système
le système est rigide
il contraint
incruste par hybridation
traite, généralise, floute
exerce sa domination
Harcèlements en tous genres, regards orientés par acharnements. Repositionnements. Pauvre gens à la conscience violente, pervertie, sans doute, dirons-nous. Bouffons, là, collés aux fenêtres, aux mouvements, aux envies, à chaque instant, ça rend le coeur maigre .
Réduit à sa dimension de gros ports,
englué en étranges rétrospectives narcissiques
il tente d'élaborer des scènes
et de se rendre invisiblement physique
Le connard, ou de façon plus analytique,
La pourriture de massération
a encore déposé là d'étranges événements. Mais c'est un couteau !
Résister et s'émanciper des tenailles, ça fait mal.
peur dans les entrailles et crispations anti-hybridation
tiens, l'autre fois il a déposé là une rose coupée court,
mais il n'y a pas de rosier ici
et ça, là, ça suinte de menaces dans les intentions !
On tenterait bien de nous faire ingurgiter la confusion :
la confusion rassemble et déroute
elle provoque la quête de repères
méprise les contradictions, les opposés,
joue par provocation sur les allures de conflictialités
et sais bien en profiter
non. l'utopisme humanitaire qui supprime les frontières n'autorise pas les tenants représentatifs de la grande arnaque industrielle à pénétrer à leur guise les espaces physiques qui prétendraient leur résister
On ne va quand même pas commencer à craindre la police dit la boufonne, derrière son écran. Non mais !
Tu ne viens pas à l'enterrement ? Non.
A Téhéran, le laveur de carreaux est devenu chef de l'hôpital.
C'est de l'information.
Et faire respecter les règles, c'est le travail de la Police.
géographie des frontières et structuralisme saussurien ont définitivement à voir avec la grande violence des hiérarchies libérales. Etonnant, mais probable.
"Toute frontière délimite une enveloppe spatio-temporelle dont l'inscription au sol et la signification fonctionelle renvoient à un pouvoir qui propose une territorialité ou qui l'impose à travers une série d'instruments et de codes"
(Regio Basilensi, 1981)
Dixième arrivée à proximité du commissariat central d’arrondissement. Station Gambetta loupée, le rythme actif drainé par le moteur sourd du bus s’arrête à l’ouverture des portes. Circulation ok. Véhicules Vigipirates stationnés devant l’impasse de l’imprimerie, la rue transverse du commissariat est interdite aux voitures lambda s . Le soleil brûle à peine. Deux hommes pour l'instant en retrait ombragé, gilets pare-balles fournis national, attendent nonchalamment devant l'entrée, suffisance révélée, Riot-gun à vue d’oeuil. Branchée capillaire en avalanches ramifiées fluides, rachis cervical stressé à vif ascendant en céphalées-cernée-strillée-oeuil-rouge, j’avance. Biceps et triceps délicatement aiguisés, bassin suspendu libre, genoux souples, babouches ciselées cuir brun stop à un mètre cinquante. Préhension volontaire, masque chirurgical pose face blanc.
A dix mètres à peu près, le théâtre de la Colline, scène nationale.
Travailler l'idée de conséquence, ça ne fait pas triper Mouawad.
Il s'agit de comprendre, toujours implicitement, que la posture médiatique du directeur du théâtre national le préoccupe quinze fois plus que les responsabilités pour lesquelles, a priori, il a été recruté.
Les tournures de violence, ça le fascine. Une violence souhaitée maîtrisée. A diriger. A transformer en conglomérat suintant glauque. Le type revendique un droit personnel à la démagogie et à l'outrance, avec le nom et le budget de la Nation ! Ca trafique en grandes pompes les histoires immédiates et ça nous vend de la mémoire collective fabriquée en opus médiatiques. 17 octobre 1961 - un crime d'Etat Monsieur Mouawad, un crime d'Etat ! Et vous pourrez dire. Sur le territoire métropolitain, seize ans après 1945, trois ans après 1958, un an avant 1962. Votre programmation est scandaleuse Monsieur, votre programmation est scandaleuse....
Vous ignorez sans doute l'importance d'une reconnaissance de culpabilité, celle d'un Etat, parfois, dans un processus - historique - de reconstruction. Octobre 1961 n'est pas à interpréter par le prisme de l'opportunisme, même si vous trouvez qu'il vous va bien. Vous avez programmé "Points de non-retour", dans ce qui est devenu votre théâtre. Alexandra Badéa qui signe la pièce déclarait avec une certaine arrogance n'avoir même pas lu les ouvrages d'historiens référents lorsqu'elle évoquait, par exemple, la question du 17 octobre 1961 (23 minutes 27 secondes, après le discours introductif de 40 années de travail, Alexandra Badéa dit : "je suis rassurée, je pensais que j'étais la seule à me poser ces questions" - modérateur : "des questions que vous avez aussi rencontrées, traitées, Alexandra Badéa nous vous écoutons"). L'abîme trop perceptible entre le discours scientifique et le propos scandaleux d'Alexandra Badéa qui s'acharne à afficher une forme de transversalité qui donnerait à voir, trouve son épigraphe dans les publications que vous menez sur les réseaux sociaux, au titre d'un théâtre national. Vos activités et vos orientations sont financées par les fonds publics. On dit et on sait qu'Alexandra Badéa est dans vos petits papiers. L'abus de bien social n'est pas tolérable.
Que la justice fasse son travail est l'objet d'une lutte constante et quotidienne. Et on meurt, d'un travail de justice malmené Monsieur, on meurt, aujourd'hui, par centaines chaque année.
Octobre 2021 - Mouawad provoque l'esclandre et le foin. Il sait depuis l'été 2019, qu'une mise en danger pour la vie des personnes fragilisées a été identifiée par l'institution interministérielle en charge de la lutte et de la vigilence contre les dérives sectaires, après sollicitation, dans le contexte de la tournée Amor Fati de Bertrand Cantat. Une dérive sectaire est installée sur les réseaux sociaux, et Mouawad le sait. Une plainte pour harcèlement a été déposée en 2020, suite a des actes commis après la parution de l'album Paz - album illégal, produit par une association de malfaiteurs tout à fait identifiable, avec une pallanquée de preuves, et ça frise l'insulte, l'injure, en continu, l'album, et le livre-album, et le livre, sont commercialisés. La ministre de la culture a pris la parole sur les ondes de France Inter et a regretté la présence de Bertrand Cantat, à l'affiche au titre de la création musicale dans un théâtre national. Mouawad a bondi ! Lui qui aussi programme le spectacle d'un homme fortement mis en cause dans une plainte pour viol. On sait trop qu'un viol est difficile à prouver. Mouawad méprise, créé le trouble et l'insécurité. Il détourne, il oblige, il flatte et il impose. Démagogie et autoritarisme. Écrase la parole. Lorsqu'il ne s'agit pas de l'étouffer ou d'en faire un objet rentable.
Etablir des faits, c'est compliqué à la Colline. Comme il est risqué de plonger à rebours dans les sens uniques du discours ampoulé et filandreux d'un homme au statut acquis par l'intermède d'une violence qu'on tenterait de légaliser. 30 septembre 2021 - Wajdi Mouawad est l'invité de Léa Salamé sur les ondes de France Inter.
Novembre - Décembre : la presse en parle
" La poignante performance d’Aïda Sabra Les jingles du « 20 heures » d’Antenne 2, de la publicité pour la purée Mousseline, les chanteurs à la mode – Pierre Bachelet, Adamo et consorts – composent l’atmosphère sonore d’une mise en scène brillante dont le rythme bat la mesure de l’exil : le temps d’abord suspendu s’accélère tandis que la vie semble reprendre ses droits et le malheur se banaliser. Quant à la polémique suscitée par l’invitation faite à Bertrand Cantat de créer la musique du spectacle, Wajdi Mouawad aurait largement pu en faire l’économie, ses réinterprétations dissonantes des tubes de l’époque se révélant plutôt insipides. D’autant plus en comparaison du jeu éclatant des comédiens, en particulier celui d’Aïda Sabra, bouleversante dans le rôle de Jacqueline. Difficile de résister à ses inénarrables jurons, son « eh bonsoir » en réponse à Christine Ockrent, ce vieux torchon auquel aucune poussière n’échappe, et encore moins à cette émotion sans fond, lorsque brisée en deux par une douleur impuissante, elle se débat avec un téléphone cruellement muet. → RELIRE. La polémique enfle autour de Bertrand Cantat au Théâtre de la Colline".
"En janvier 2022,
Les Editions de minuit doivent intégrer le groupe Madrigall
(éditions Gallimard)"
"Le 18 juin 2022 à 17h58 La scène a été si violente que l’un des témoins a dû être hospitalisé. Ce samedi 18 juin, un homme, attaqué à la hache, est en réanimation, entre la vie et la mort, à l’hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne). La victime a été retrouvée gisant au sol, couverte de sang, la boîte crânienne enfoncée. Le drame a eu lieu peu après minuit, rue Buzenval (XXe), au sud du cimetière du Père Lachaise. Ce sont deux promeneurs qui ont alerté les secours. Et mis en fuite l’agresseur. Ce dernier s’était volatilisé, la hache couverte de sang à la main, en direction de la rue de Bagnolet (XXe). L’agresseur était en état d’ivresse Deux équipages de la brigade anticriminalité (BAC) du commissariat de police du XXe ont immédiatement convergé vers les lieux. Les sapeurs-pompiers de la caserne Charonne (XIe), appelés eux aussi, ont prodigué les premiers soins à la victime. Les policiers disposaient du signalement de l’agresseur, livré par les témoins : 1m75, cheveux mi-longs noirs, vêtements sombres, « en état d’ivresse », et de type indo-pakistanais. Mais surtout, les fonctionnaires avaient sa photo ! Dans sa fuite, l’homme a en effet laissé des objets personnels dont une carte vitale à son nom et un titre de séjour avec photo. L’un des équipages a retrouvé l’auteur présumé des faits un peu plus loin, mais sans sa hache. L’homme a été identifié par un des témoins. Âgé de 53 ans, le suspect, qui habite le quartier, a été placé en garde à vue avec un passage en cellule de dégrisement. La scène de crime a été sanctuarisée pour recueillir d’éventuels indices. L’enquête, confiée à la police judiciaire, se poursuit. Pour mémoire, en 2018, un homme avait été sauvagement agressé à la hache dans un petit restaurant rue Cail (Xe) du quartier indo-pakistanais situé derrière la gare de l’Est. Les policiers soupçonnaient un règlement de comptes au sein de la communauté sri-lankaise."
John racontait qu’il n’avait pas quitté des yeux la tour immobile qui peu à peu s’animait, rougeoyante et massive, traçant la partition sommaire d’un autre nuit de service. L’acier qui grinçait désormais dans la pénombre retraçait les limites acerbes du périmètre d’assignation de sa mémoire.
fragment 138 - un type affreux.
Au commissariat central de Gambetta, à Paris, une plainte au motif de mise en danger de la vie d'autrui est déposée contre le directeur du théâtre national de la Colline.
L'événement a eu lieu le 30 septembre 2021, sur les ondes radio puis sur les réseaux sociaux.
Le type avec sa mère avait trouvé les moyens de provoquer les douleurs, le tapage, d'emporter nombreux et fallacieux auprès de lui. Grandes routes à usage personnel imposent une autorité qui serait la sienne.
De toute façon c’est ce qu’il fait depuis le début. On raconte qu’il a pour la première fois sollicité Bertrand Cantat lorsque celui-i était en prison. C’est par la suite qu’il y eut le scandale du « projet Sophocle ».
https://www.wajdimouawad.fr/spectacles/des-femmes.
Ceci est une source comprenant les éléments d'un fait. La vérité de Wajdi Mouawad est l'autorité de Wajdi Mouawad. L'autorité de Wajdi Mouawad n'est pas la vérité de Sophocle. L'autorité de Wajdi Mouawad est avantageuse et réconfortante pour l'Etat. L'Etat français n'est pas la cité athénienne. La démocratie athénienne n'a aucun rapport avec les démocratie européennes. L'Etat français a peu de choses en commun avec une démocratie. Le libéralisme ça n'est pas la liberté politique. C'est autre chose.
"Wajdi Mouawad n'est pas venu saluer, jeudi 21 juillet au petit matin, à l'issue de la première avignonnaise de Des femmes. Sans doute par solidarité avec un autre absent : Bertrand Cantat qui, on le sait, suite à l'âpre polémique qui a eu lieu en avril, et en raison de la présence annoncée de Jean-Louis Trintignant au Festival, a renoncé à participer physiquement au spectacle à Avignon. Pour cette trilogie qui réunit trois pièces de Sophocle, Les Trachiniennes, Antigone et Electre, l'auteur et metteur en scène libano-québécois avait demandé à l'ex-chanteur de Noir Désir de mettre en musique et de chanter les paroles du choeur. Paradoxe de cette longue et éprouvante nuit - car éprouvante, elle le fut, malgré la magie minérale de la Carrière de Boulbon -, l'absent est sans doute ce qu'il y a de plus présent dans un spectacle qu'il sauve de sa médiocrité. C'est la voix enregistrée de Bertrand Cantat que l'on entend, accompagnée "live" par trois musiciens, dans les parties du choeur, et ce n'est rien de dire que ces chants incandescents déchirent la nuit d'une beauté et d'une grandeur tragique dont le spectacle est par ailleurs dénué."
(https://www.lemonde.fr/ete/article/2011/07/21/wajdi-mouawad-met-sophocle-a-l-epreuve_1551227_1383719.html)
Choix polémique malsain et aberrant, du fait même des qualités distinctes du théâtre de Sophocle, qui n'est pas celui d’Eschyle. Qui abandonne la tragédie « liée », privilégie les analyses psychologiques à l’échelle d’une pièce. Qui choisit d’enrichir les échanges entre les comédiens en donnant naissance au principe du « troisième acteur », ce qui a pour conséquence évidente la réduction significative la part du Chœur. Dans la tragédie.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophocle)
L'origine de la tragédie (tragôidia / chant du bouc) pourrait être à dater ente -540 et -530. C'est en tout cas à Thespis qu’il faut attribuer une première représentation lors des Grandes Dionysies réorganisée par le tyran Pisistrate. Le chœur (khoros) revêt alors l'allure réglée d'un groupe d'hommes masqués doté d'une voix chargée d'incarner une dimension intermédiaire entre le spectateur et le héros dont il traduit la passion ressentie.
Les spectateurs connaissent les drames et les circonstances dont ils sont familiers, et l’auteur sélectionne les éléments de légende qui lui conviennent le mieux. La signification personnelle que l’auteur donne au drame est ainsi liée à la manière dont il "traite la face intérieure des héros". (M. C. Amouretti, F. Ruzé, 1990)
A deux pas.
On peut affirmer que Wajdi Mouawad va à l'encontre des principes fondamentaux de la République et qu'il est doté d'un sacré pouvoir pour y arriver.
Puiser dans l'expression de vérité pour s'en vêtir et la décharner. La nouvelle vague communiquante trouvait là son essence autoréalisatrice en même temps qu'elle assassinait les velléités critiques. Et le droit.
C'était l'histoire d une femme qui avait tout au bout, des lèvres. Elle réclamait et criait beaucoup. À moitié, ou toujours chou bête, envahie du corps en son extrême détresse, elle s'était effrayée des remarques ordinaires et respirait pour esquisser, les saveurs desquelles, il faudrait se priver. Celui-ci pompait grossièrement. On lui achètetait du cuir et de la baraque pour entortiller ses souvenirs dans les limbes en suspends du tribu placé public. Tout cela n'avait rien d'un sourire aérien ou d'un silence paisible. Le pov qui pleurait l'État n'avait rien entravé à cela . Des jupes devaient avoir gueulé pour qu il soit né, lui, l'entité territorialisée. Il avait compris du grec ancien qu'il fille la classe si on en parle bien, une culture des frontières en somme bien cruche et complètement loupée... qui l'avait mené par la droite de l'aile, à mêler au sien, le sanguinolent bitume... bouillonnant amputé du terrain expressif de la légalité - Baal, Brecht ! Stanislas Nordey ... Aux papiers ! Mère intime et rauque... Déroule son identité.
Monsieur Mouawad, donc, avec votre spectacle autobiographique à dérive autofictionnelle, on utilise des fonds publics générés par l’État pour légitimer des actes de violences qui restent extrêmement polémiques puisqu’on parle de féminicides et que le procès de B. Cantat, pour qui vous avez rédigé un sinistre plaidoyer publié sur l'interface Web d'un théâtre national, a eu lieu en Lituanie, juridiquement pas sous mandat français. Outre le fait que la question de la souveraineté de l'Etat lituanien sur son territoire a été sérieusement fragilisée par l'intervention d'autorités françaises et par l'absence de prise en compte de l'avis médical lituanien quant au transfert par avion de Marie Trintignant, vers Paris, en France, un rapport d'Amnesty International daté de 2020 fait état de tortures et de mauvais traitements sur les minorités sexuelles lituaniennes et évoque de considérables difficultés sur le traitement juridique des violences faites aux femmes. En France Monsieur Mouawad, nous avons aussi à ce sujets de trop sérieux problèmes. Mais ce que dit la loi laisse peu de place aux ambiguités, et vous n'avez en aucun cas à vous porter garant d'un discours selon lequel une condamnation à huit ans d'emprisonnement, réévaluée à quatre par le législateur français sur son territoire, sans autre procès qu'une demande formelle de libération anticipée, est en adéquation avec des actes de violence ayant entraimé la mort, d'une femme. Et ce quelles que soient les intentions de celui qui a porté les coups. Car en tout état de cause vous n'en savez rien.
Vous avez été nommé directeur d'un théâtre national, et comme tant d'autres, vous n'avez pas répondu aux questions d'ordre judiciaire qui vous impliquent -une plainte au motif de mise en danger de la vie d'autrui a été déposée contre vous-, ni rendu de comptes sur les financements étranges et les choix "artistiques (permettez le doute)" qui caractérisent la publicité de votre médiocre individualité.
Systémique
"Musicien hors pairs, l'artiste aura marqué le grunge international de son timbre de voix si particulier, son style mélancolique et brut. Avec une quinzaine d'albums à son actif, Mark Lanegan avait également fait parler de lui pour ses addictions à l'alcool et à l'héroïne. Mark Lanegan frappé par le Covid-19 En 2021, contaminé par le Covid-19, il avait raconté avoir frôlé la mort après avoir relayé des théories conspirationniste, puis s'être ravisé en faveur du vaccin. Son infection au Covid-19 avait causé à Mark Lanegan des hallucinations, une surdité et plusieurs côtes fêlées. Le musicien avait d'ailleurs dû être hospitalisé et plongé dans un coma artificiel. "Cette chose essayait de me démanteler", confiait-il alors, comme le rapporte le journal The Guardian."
https://www.youtube.com/watch?v=7teKrEMw4m8
Septembre 2022, vers 18h, sur le cours de Vincennes, un homme a priori lambda marche en direction de Nation. Dans sa main droite, ostentatoire, il tient et maîtrise un drône caméra d'une largeur estimée à trente centimètres.
Paris est une zone interdite aux drones,
Je répète,
Paris est une zone interdite aux drones
en vol, posés, sur terre, en l'air,
Paris est une zone interdite aux drones
Les Shaka Ponk rodent, ils rodent, les porcs.
Abstraction - du poids, du poids du flou ça et là et du débarras.
Hop bloqué le régime de visibilité.
Wajdi au commissariat...Smoking Gun
Où en est la collaboration des institutions ?
Quelques temps auparavant, un homme condamné pour avoir tué une femme s'exposait en quête de fans sur toutes les scènes de France. Il y arrivait avec succès et s'imaginait ainsi satisfaire un égo malmené par d'incessantes tourmentes.
Donc en fait les réseaux sociaux du type sont des ramassis de merdes ? Ben wé. des fourgons d'extrêmistes libéraux. qui pratiquent le meurtre. le porno. le harcèlement à visée d'industrie. temps de guerre. où l'on nomme "Paix" les assertions arbitraires. violences insidieuses tenailles des adéquations en chaînes. le quotidien par portraits de jurons. à la probité. à la dignité. des principes qu'on s'arrache. sur le marché. ponctuellement. plus fort !
Taillez-moi les veines que je meurs un peu, j'en peux plus de crever !
Oreilles coupées, yeux arrachés, entailles profondes à l'arme blanche.
Depuis février 2020, des dizaines de chevaux ont été mutilés dans une vingtaine de départements. Les animaux, chevaux, ânes ou poneys (toujours des équidés) sont retrouvés lacérés, torturés, mutilés... et parfois tués. Un détail troublant semble lier toutes ces affaires: dans la plupart des cas, les animaux ont une oreille coupée.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/carte-mystere-des-chevaux-mutiles-attaques-recensees-depuis-fevrier-2020-1598888688
Hypothèse 1 : Le tueur de PAZ (de Caryl Ferey) a fait un passage à Montpellier où il a cotoyé des habitués qui lui ont raconté comment les détenteurs des savoirs-faire territorialisés se reconnaissent: chacun porte, autour du cou, une petite extrêmité d'oreille de taurreau attachée à une lanière de cuir. Le tueur de Paz (de Caryl Ferey), très inspiré, a parcouru la Moselle, la Vendée, le Loiret, l'Aisne, la Somme, la Seine-Maritime, l'Essonne, le Puy-de-Dôme ou encore les Deux-Sèvres....
Il a parcouru toute la France, a su mener quelques discussions et a laissé filer l'éventualité que tout cela pourrait se passer. le tueur de PAZ provoque les possibilités et sait se faire des alliés. Pour affiner rigoureusement l'hypothèse, il faudrait réussir à poursuivre la lectude de Paz (de Caryl Ferey) au delà de 50 pages.
Hypothèse 2 : La moins probable. Depuis hier on annonce le décès du chanteur de Tri Yann, Jean-Paul Corbineau "cet artiste fervent défenseur de la culture bretonne". C'est regrettable parce que se flanquer de sarcasmes grassement élaborés au sujet du groupe Tri Yann, faisait partie des brèves occupations privilégiées par un certain nombre, qu'il est préférable par précaution, par mesure de sécurité, de ne pas nommer. Donc, Jean-Paul Corbineau est mort, le pays le pleure, au nom de la culture. Qui pleure les animaux décédés par actes de cruauté ? Leurs propriétaires. Pourquoi sommes nous effarés, horrifiés, à la lecture d'un article de presse qui peine à recenser les détails des mutilations de ces équidés ? Parce que les corps de ces animaux sont culturellement proches de nous et nous, nous ne mangeons pas ou peu d'équidés. La peau d'un cheval est très épaisse,c'est du cuir, on le caline en lui foutant de grosses baffes sur l'encolure, de plus légères sur la croupe pour signaler un passage bienveillant et éviter les coups de sabots. Mais les chevaux sont aussi des êtres capables de prouver une sensibilité à fleur de peau : testez des éperons, vous comprendrez. Nous sommes donc sur-empathiques à l'égard des chevaux. Les chanteurs populaires, le show biz, ne font sens, en termes de collectif étiqueté, que parce qu'ils présentent une différence d'habitudes de vie et de sociabilités lointaines et nettement différenciées, des équidés. Quoi que ? Hypothèse 2, nos tueurs d'équidés sont un militant pour l'humanité.
Et ? Ça nous échappe.
Pierre de folie
Keenan Cahill avait conquis la toile à l'âge de 15 ans, avec ses vidéos de playback sur les tubes américains du début des années 2010. [[Alberto E. Rodriguez / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]]
ParEsther Bassingha
Publié le30/12/2022 à 22:49-Mis à jour le30/12/2022 à 22:51
Connu pour ses vidéos de playbacks sur les tubes du début des années 2010, Keenan Cahill est décédé, ce jeudi 29 décembre. Atteint d’une maladie génétique, le jeune homme est mort deux semaines après avoir subi une opération à cœur ouvert.
Il était sans doute l’ancêtre des playbacks de TikTok. Keenan Cahill est mort à l'âge de 27 ans dans un hôpital de Chicago, quinze jours après avoir subi une opération à cœur ouvert, rapportent les médias américains. Le jeune homme était atteint d'une maladie génétique appelée Maroteaux-Lamy, à l'origine de son nanisme et de sa surdité.
Au début des années 2010, Keenan Cahill était unjeune adolescent de quinze ans, qui se postait sur YouTubeen train de chanter en playback sur les titres du moment. C’est grâce à une vidéo dans laquelle il reprenait«Teenage Dream»de Katy Perry, que le jeune garçon avait séduit la toile.