J’avais d’abord pensé, dans ces infinis tourments, qu'une sommeil cauchemardesque après une séance de cinéma où l'on n'avait indiqué aucune précaution  relevait d’une sensibilité qui m’était propre. C’est probable, comme j’avais dû presser dans mon être une force inerte contre des valeurs critiques appelées à l'aide. Individualisation d’un malaise social cotondant, le visionnage d'un film entre les deux tours de festivités de décembre semble aujourd’hui plus parlant qu’une publicité sur la consommation de faux gras en période de réveillons. La comparaison n’est pas dénuée de sobriété et j’évoque du bout des lèvres les attraits affriolants d’un rouge rond doté de la grâce énigmatique d’une religion dont on conteste la suprématie. J'ingérais par les yeux les industrieuses indigences d’un pouvoir devenu fou : incarnation ronde et sensuelle aux évocations spirituelles appropriées et contredites comme on s’oppose à l’autorité d’un père en reconnaissant la valeur de ses enseignements. Une vie de Caravage controversé et francisé par adoption. Pauvre, car expression des ressorts d’un pouvoir essoufflé qui vient puiser là, dans l’opulente détresse des cœurs malmenés et trompés jusqu’aux limites assignées par le refus d'une perversion tapie et tue, derrière le discours des figures  des tenants d’une démocratie arrachée jusqu’aux confins du contemporain.


Comment étais-je arrivée ici devint toute la question. Le corps conscrit dans la douleur, l'âme étouffée dans ses élans. Fin du pétillant, du léger, de la pudeur ; puanteurs d'orgies dans les talents gestionnaires. Entre les zones sauvées des perpétuelles incursions perverses, un pianiste aux nocturnes euphorisantes effleure les plaisirs taris dans la violence et repart, vierge, semblable et singulier.


A terre ils prostituent le mythe

Sua Serenità manque d'incarnation  

Le frecce scagliate dal mondo

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Il était de près un stratège de la désinvolture, investi à Paris dans une mission de la civilisation. Dévoilant pudiquement ses drames, portant là le bagage avéré de ses insoupçonnables qualités, il pensait nourrir la bienveillance des cœurs en déployant avec modération les discours attachés au caractère humanitaire de l'universalité. Des enfants, sauver des enfants. Son essence propre devait tenir dans la douce maîtrise des étonnements qu’il provoquait ici et là par la mise en œuvre répétée de petits plaisirs et l’installation contraire de désagréments sans importance. Il avait une connaissance influente et bien placée, il savait en usé et  avait ainsi  bénéficié d’un appartement à moindre prix. Depuis, il vivait à Paris en nouveau dandy et tenait tête au fashionable, usait du rythme défait des interminables transports qui avaient contraint son quotidien, s’affichait dans le monde des possibles avec la gourmandise insolente qui conquiert les terrains de respectability. Peu à peu les lieux du discours se métamorphosaient en boudoirs dans de vastes mouvements qu’on blasphème pour une reconnaissance de pairs. La pensée léchait l’être dans d’interminables mécanismes d’autosuffisance fébrile. On se proclamait en litotes et on traitait Manon de salope.

https://mondafrique.com/festival-de-cannes-jeanne-du-barry-co-finance-par-larabie-saoudite/

Le réalisateur britannique a tenté de condenser l'immense saga napoléonienne dans un film d'action hollywoodien. Voici quelques-uns de ses procédés et les libertés qu'il a prises avec l'histoire.


https://www.slate.fr/story/256951/film-ridley-scott-napoleon-bonaparte-vrai-faux-fiction-faits-reels-histoire-josephine-egypte?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

"Seulement quelques jours après la fermeture du cinéma Bretagne à Montparnasse, le Gaumont Champs-Élysées met lui aussi la clé sous la porte. Une question subsiste alors : pourquoi les mythiques cinémas parisiens disparaissent-ils les uns après les autres ?"


https://www.elle.fr/Loisirs/Cinema/News/Ces-mythiques-cinemas-parisiens-vont-disparaitre-on-vous-explique-pourquoi-4181738?utm_source=pocket-newtab-fr-fr