Régime autoritaire

EN

Une autre histoire du patriarcat

Les couvents sont des lieux contre-nature

L’embryon grossit. C’est un garçon et on l'aurait appelé Jean-François. Eponyme de l’Ami avec qui on a ri. Potache du supérieur et demi-dieu conjoint. Investissement-consommation-post-glorieuses-conquêtes, il fût. La Jaguar ronronne et file, et l'on s’offre des permis de chasse au domaine. Air Inter sur les starting-block, costard épinglé-ajusté-payé, on sirote de l’irlandais et du café.

L’épouse. A découvert la jupe et la haute couture. S’est frayé un chemin en radiologie médicale où elle côtoie du doc, et ça, elle aime bien. Ça parle technique en grandes pompes et elle s’y connaît. Ça fricote complice avec des airs autoritaires et vous n’y pourrez rien. Jamais. Il lui est arrivé de rencontrer le type qui est agrégé de lettres classiques. Celui qui lève le menton et emploie spontanément l'espagnol en quelques jours de vacances à Valence. Celui dont on dit qu'il lit quotidiennement Le Monde et dont la pomme d'Adam va et vient trop fort le long d'un  cou toujours trop maigre. Parfois il est allé chasser, lui aussi. Invisible et stérile. 

Expérience. Un temps.

Elle est pupille de l'Etat, son père est mort en prison. C'était un héros de guerre ? Parce que pupille de l'état, c'est réservé aux enfants d'ascendance héroïque.

Non. La nation ce n'est pas l'Etat. Ils l'avaient collée au couvent où elle avait appris les manières avant de se marier à un homme qui laissait aux autres raconter qu'il s'était à deux reprises échappé d'un camp Allemand. Ils avaient acheté une maison auprès de laquelle passaient désormais des voitures à une allure rapide. Ils avaient acheté un caniche avec un pédigrée.

L'après midi elle s'allongeait dans la chambre au bout d'une enfilade de pièces. La posture était invariable et légère. Comme ses cheveux.

Ceux-là ont un chien appelé par d’autres Flora, l'année du F. Ils ont parcouru 800 km parce que c’est un pointer, avec le poil ras, de larges taches et des papiers fournis par un éleveur. Une Rolls! Ondule en course de fond dans des champ de cultures ou labourés, entrepris en lacets souples serrés. Perçoit les émanations de gibier à plusieurs mètres, ralentit, coule, brusquement s’arrête ; corps tendu raide. Coule à côté du maître fusil chargé, fermé.

Décolle - Tire et tombe. Pesanteur blessée.

Le chasseur n’est pas grand causeur. La veille au soir il a nettoyé puis graissé le fusil vendu dans une armurerie il y a plusieurs années. Avant d'entrer en possession de l'objet, il a présenté son permis ainsi qu'une pièce d’identité car à présent, il sait. Distinguer en haut vol d'hiver un pigeon d'une espèces protégée. Abréger la vie d’un animal qu'une balle ou le plomb n’aura pas tué. Pour l’oiseau ou le petit mammifère, il utilise la crosse de l'arme ouverte appuyée sur l’avant bras gauche. De sa main droite il tient le corps chancellant et évalue le choc. Celui-ci doit être net, ciblé sur le milieu arrière du cou. Les circonstances peuvent rendre la manoeuvre difficile et il lui faut alors utiliser avec force le tronc d’un arbre ou laisser crever la bête enfouie dans une gibecière amenagée au dos d'une veste couleur kaki. Le gros mammifère, le sanglier, le chevreuil, le cerf, s'évalue collectivement et supporte davantage un couteau. Dégainé d'une poche adjaçante au pantalon de chasse, pour atteindre silencieusement la mort contenue dans les filets d'une battue et ajouter au cheptel le numéro de la chair. Sentiment d'appartenance à l'espèce validé. Le collectif de pauvres types se persuade qu'il s'active pour le bon équilibre d'une nature par elle-même saturée de naissances à contrôler. Les bêtes ont les pattes nouées et attachées à des crochets arrimés à l'une des poutres de la ferme qui accueille chasseurs, voitures, chiens et gamelles. Des bouchers professionnels tranchent de la gorge jusqu'à l'aine la partie centrale visuellement symétrique de chaque animal comptabilisé tué par balle.

Marie T. a 41 ans. Il y a un peu plus de deux jours, son compagnon l'a frappée et l'a laissée de longues heures, allongée dans la chambre d'un luxueux hôtel de Vilnius. Après une première intervention, un chirurgien français spécialisé en célébrités a été mandaté jusqu'à Vilnius. Après une deuxième intervention il l'affirme, c'est désespéré, Marie T.sera rapatriée dans un comas profond. Les autorités médicales de Vilnius s'opposent au déplacement, au trajet, mais la décision ne leur appartient pas. Le 1er juin, Marie T. est morte dans une clinique française, à Neuilly-sur-Seine.


De Vilnius à Paris, appareils photos, caméras, papiers en tous genres circulent entre des yeux ahuris.


L'accusé est jugé à Vilnius, où la notion de crime passionnel fait bon ménage avec la justice. Il est condamné par l’État Balte à une peine de huit ans de réclusion, puis il est rapatrié en France, et libéré après quatre années, en conditionnelle, sur décision d'un juge français. Depuis la réforme du code pénal en 1994, le droit français condamne à 20 ans de réclusion les violence conjugales ayant entrainé la mort, avec intention indéterminée. La non assistance à personne en danger est aussi considérée par le code pénal. De la Lituanie jusqu'à la France, c'est fou comme les années passent vite ! De retour, c'est pour féminicide qu'il est encore accusé. En France, on estime que la loi sur les violence conjugale couvre l'accusation de féminicide, c'est pourquoi le féminicide n'apparaît pas dans le code pénal. 4 ans de prison effectifs pour plus de vingt ans théoriques... on peut penser qu'il y a un très sérieux problème.

Celui-là, aussi, se raconte tout le temps, un vrai témoin du théâtre parisien, de sa liberté de ton et d'action, sans pudeur quoi !... C'était il y a longtemps, il était à l' École du Passage. Avec un ami il avait expérimenté une soirée libertine, bourré de naïveté, de timidité, avec l’air con. Puis il avait réessayé, par curiosité, avec une amie : Maïté. Et le délire avait fait flop. Il faut dire qu'il s'était marié. Il posait, ici et là, les photos intimes de sa femme mariée, et les regards à peine indiscrets se trouvaient embarrassés, privés de parole, de place expressive. Un cas typique de domination ou de conflit sans fond.

Premier de l'An : "Il était une fois, un monde où il n'y avait rien... [...] Rien du tout. "


C'est après qu'ils sont devenus fous.

" - Vous êtes ami avec [...] et Gérard Depardieu et c'est pour vivre vos pasions pour l'alccol et la drogue ? - [...] On a bu, on a bu, on a bu et vers trois heures du matin il a crié : mais tu ne connais pas Johnny ?! Non, je ne connais pas Johnny. Voilà, on y va ! Et je lui dis : où ? Ok, très bien, on y va. Et vous avez pris la moto ? Euh oui ! Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah"


rappels


ttps://www.lefigaro.fr/culture/gerard-depardieu-salue-le-courage-des-signataires-de-la-tres-belle-tribune-qui-le-defend-20231226



https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/pierre-palmade/affaire-pierre-palmade-je-ne-suis-plus-son-amie-et-fin-de-l-histoire-confie-muriel-robin_6042647.html


https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/pierre-palmade/affaire-pierre-palmade-la-vitesse-du-vehicule-mise-hors-de-cause-dans-le-cadre-de-l-accident_5847455.html




Le terme "censure" revendiqué par les défenseurs d'une certaine forme de fanatisme est-il adapté  lorsqu'il s'agirait de s'opposer à l'utilisation massive de l'espace public par des autocrates violents et sans limites ?

 

Des formulations louanges/blâmes occupant le plus souvent l'espace public et se substituant à une considération en termes de "justiciables" pour qualifier des autocrates pris la main dans le sac, la question demeure complexe. Encore plus complexe lorsqu'on se demande ce qui conduit à l'autocratie.

Appelons "tyran" celui ou celle qui accède à l'exercice d'un pouvoir violent et sans limite par les chemins qui conduisent à l'autocratie.

Culture du viol


C'est lorsque l’introduction reconnaissable et inavouée, en situation de force, armée de domination, ne pose aucune difficulté.


Une intrusion dans l'intimité, du domaine réservé des espaces refuge. Dans une vie privée. Sa vie privée. Non représentée sur le marché. Une vie diffusée en actes autorisés par toi parce que tu laisses entendre que toi bah, tu as le droit. Personne n’intervient. En culture du viol, pragmatiques et délirants, on réifie l’autre tant qu’il peut rester vivant. Ses empruntes et ses mouvements laissent planer dans l’esprit fou le doute d’une relation ou d’un échange qui le rassemblerait du côté humain. La culture du viol a besoin de repères capables d’engendrer la personnification, de loin. On y développe des techniques et des images fortes à valeurs dissoutes. On normalise, les usages. Du viol.

En culture du viol, une capacité à maîtriser un domaine est exploitée à l’encontre de celui qui ne manifeste pas ostensiblement son intimité en termes de propriété. Capable de vivre sans s’exhiber, l’humain est aussi capable de ramener en lui ses particules élémentaires avec énergies objectivement non fixées et commercialement inherters. C'est l’énergie spontanée du vivant qu'on exploite, qu’on transcrit selon des codes qu’on établit pour correspondre. Massivement. À ce qui ressemblerait à du vivant. Ce que tu ressens on le transforme. Ta douleur on l'a méprise. Cette énorme contracture du corps qui hurle en sourdine et qui refuse, on la modèle. Hier on avait un cercueil dans le ventre. Hier en semi conscience, on a accouché du cercueil. Pas de bruit. Des planches de bois clouées avec une croix sortent de l'antre sans ressenti. Avec le viol, on peut accoucher mille fois d’un cercueil et il revient là. Peu à peu moins distinct. Moins perceptible. Parfois même le commerce en dessinerait les contours abusifs et vendrait insidieusement, en livre, en film, en clip, en promotion de soi, un cercueil avec une croix.

http://www.slate.fr/story/175965/galanterie-seduction-francaise-culture-du-viol-valerie-rey-robert

Dans un drame réaliste, les faits sont précis et fixés. 

Elle se disait traductrice puisqu’elle effectuait ce que d'autres appelaient des traductions, et qu'à ce titre, il lui arrivait d’obtenir de l'argent. Elle utilisait les réseaux sociaux pour offrir une certaine valeur à ses activités mais l'argent demeurait un problème : se dire professionnelle impliquait d'en avoir davantage. La dramaturgie était une zone d'activités privilégiée et le statut était honorable, mais se revendiquer dramaturge impliquait un revenu socialement correspondant. Or, elle ne signait pas vraiment les pièces, elle traduisait. C’est ainsi qu’elle évoluait, ainsi qu’elle était passionnée, avec ce que ça lui rapportait… des pièces ! Il y avait là une sorte d’injustice qui piochait dans le bon sens du droit puisque les comédiens avait l'intermittence, les techniciens aussi, les metteurs en scène... Et ce qui produisait l'origine de tout, le texte, crevait avec ses passeurs en campant de lieux en lieux sur des canapés informes ou dans des combles au rabais. Être passeur était un métier d’artiste intellectuel et elle était officiellement capable puisqu'elle avait eu sa maîtrise. Une maîtrise, dans l’absolu, doit rendre capable.Bien sûr elle n'avait pas officiellement obtenu son diplôme de maîtrise mais elle eut toutes les notes, très bonnes. Bien sûr,elle pu poursuivre tout à fait. L’équivalence sociale accordait la teneur de sa validité, elle était maître dans son métier ! 


N'ayant guère de maison, elle avait tout de même un statut décidé, et c’est un peu ça le métier d’artiste, la bohème... Elle s'invitait par habitude aux repas des gens du voyage et véhiculait parfois sa dépendance chez des connaissances, des amants, des amours, car elle vivait l’amour comme ont vivrait le rôle accompli d’une destinée, dans l’acceptation, dans la douleur et le renoncement, dans la quête de l’infime signifiant.Un jour, celui qu’elle aimait lui prêta mille euros afin de lui éviter l'expulsion d'une sous-location en zone urbaine.L'amoureux-créancier possédait un capital confortable et son avenir financier semblait assuré. Fils d’expatrié français sur le continent sud américain, il avait grandi dans les sphères de l’industrie post-coloniale et avait appris le maniement du verbe arrogant. Il savait succomber aux plaisirs de la domesticité et jouer de la douce amertume d’un langage pour obtenir des services de ménage, voire des satisfactions sexuelles. Il l’avait rencontrée, elle, par l'entremise d'une amie qu'il ne fréquentait plus que ponctuellement. Elle avait eu mille euros, mais elle déplorait qu’il ne l’aima pas. Il devait être incapable d'amour. Elle parlait avec les allures de la confidence et elle avait soudainement raconté la violence et la fatalité. Elle avait décrit comme-ci, comme-ça, des scènes extrêmes, comme pour révéler l’inaccomplissement d’une justice aux principes tellement prometteurs. C’est ainsi qu'à la terrasse d'un café on avait appris dans une sorte d’effroi apaisé par la distance des années,que l’homme qu’elle aimait l’avait invitée un soir à avaler des comprimés. Des anxiolytiques. Du Xanax. On le savait consommateur quotidien de vin et le discours qu’elle portait,ficelé comme une évidence, suggérait que le médicament avait été prescrit, à lui, en guise d’aide au sevrage face à son addiction d’alcoolique. Lui et elle avaient distinctement un accord littéral: elle parlait de libre échangisme, il évoquait la liberté. Cet après midi-là, c’est à voix haute qu’elle avait décrit un viol. Son viol. Plusieurs hommes l’avaient attendue rue Quincampoixavec l'intention ferme de pratiquer sexuel. Lui, l'homme qu'elle aimait, l’avait dirigée de façon préméditée. Elle n’était pas consciente. Puis, les jours d’après, elle n’était plus sortie qu’ aux environs immédiats  du lieu qui lui servait d'hébergement. Elle déclarait qu’une peur acide continuait de l’assaillir lorsque, les années passées, il venait formellement vérifier la disponibilité de ses services. Elle lui devait mille euros. Bien sûr c’était un salaud. Mais il avait des réseaux dans son métier et autour les soutiens étaient fragiles. Elle se disait incapable d’affronter la violence d’un procès. Elle avait poursuivi son récit dans un verbiage lancinant et éhonté. A côté,à quatre mains, les occupants s’était munis d’un livre et d’une oreillette. Elle affirmait qu’ il se faisait tester HIV,régulièrement, et elle expliquait consentante qu'il l'informait des résultats. Il lui fallait bien accepter que parfois la libre pratique du sexe puisse se passer de préservatifs. Et puis... Elle parlait de la mère à qui elle n'avait pu être présentée sous un statut de compagne. D’ailleurs la mère était botoxée ! Son ami Alexandre, alcoolo ! Son vieux copain allemand, carrément flippant lorsqu'il avait essayé de la coincer sur un bout de canapé... Maisle metteur en scène qu’il lui avait présenté, elle savait qui il était. Un soir de spectacle, ils s'étaient rencontrés et c'était un mec bien. Quelqu’un délicat en capacité d’apprécier son travail et d’ailleurs elle lui avait envoyé par mail une pièce qu’elle avait traduite. Elle espérait de la considération, rien de plus normal. Ou sans doute la reconnaissance. Savoir juger qu’un mec est bien peut assurer un avenir lorsqu'on a déclamé un viole à la terrasse d'un café. 


Après le bac et des bribes d’études en économie, l’homme qu’elle aimait avait rejoint le théâtre et l’École du Passage. Dans le théâtre, il y a des nanas. C’était une vérité qui l’appelait car bien qu’il eut passé le bac et la majorité, ses expériences avec la féminité étaient restéesrelativement restreintes et éphémères. Cette période était celle des découvertes et des révélations : il découvrait les femmes et se révélait en sa qualité d’acteur. Des années après, il avait évoqué un étrange mépris pour les professions juridiques dont les tenants, selon lui affublés d’une sorte de perspicacité obtuse,se révélaient d’un ennui difficilement supportable. Niels Arestrup qui dirigeait l’École du passage, était présenté dans des situations scabreuses avec des femmes qu’il invitait ici et là dans ses dépendances, et les allusions à la perversité du bonhomme flirtaient de près avec la singularité d’un caractère qui faisait de lui ce qu’il était. C'est là qu'il l'avait rencontrée l’autre, qu'il l'avait aimée et ils s'étaient mariés. Une enfant était née, elle avait grandi. Elle avait vécu, ici, là, puis elle avait déménagé et étudiait le droit.

En géostratège experte à l’échelle du café localisé Paris20, la traductrice avait préféré fixer le rendez-vous à l’angle de la rue d’Avron, le café de la rue de Bagnolet étant parfois fréquenté par des gens qu’elle et lui connaissaient. L’argument devait être ainsi validé...Je ne te parle pas du Papillon mademoiselle, mais de l’autre côté, là où la semoule, les merguez et les légumes à la dizaine d’euros font frémir d’angoisse les capitaux accumulés dans des bisous baveux bises ma chère ne nous asseyons pas là et parlons peu. Oui, mais en face il y avait le Merle Moqueur : un vrai danger. Soit. On est en juin2017, MeToo n'existera qu'en septembre, l'affaire des viols Mazan est en sommeil, l'Abbé Pierre est encore un héros. Il est 14h. Point de semoule granuleuse et farineuse flottant dans un jus orangé huilé rouge de merguez élastique ferme, tout ira bien.  Chez Rabah n'est déjà plus qu'un film affichant le sourire chaleureux du patron, la rue de Bagnolet est devenue dangereuse et le couscous un peu dégueu.


Elle se dit traductrice et s'affirme en revendications. Elle est abonnée au théâtre de La Colline et se débrouille toujours pour être au premier rang. Sauf qu'avec lui cela n'a jamais été possible. Il s'est toujours arrangé pour ne pas sortir avec elle là où elle voulait. Il a toujours refusé d'aller chez elle, dans sa sous-location de proche banlieue, ou ailleurs. Trop parisien... Et le métier de traducteur est méprisé et elle le dit : il n'y a qu'à regarder les honneurs affichés au théâtre de La Colline...Des pâquerettes pour les traducteurs ! Un peu plus tard il l'a invitée à prendre un café. Ravie, elle a choisi le lieu, et accepté. L’homme qui aurait dû être aimable avait, au cours de sa vie, découvert que la cocaïne avait un effet plus long, agréable et stimulant, que les habituelles prises de poppers, d’alcool, de cannabis. Il avait à ce propos échangé avec ses amis et lors des dîners il se chargeait volontiers de procurer ce qu’il appelait « le dessert ». Le rituel rencontrait un certain succès : gravier blanc, boîte de disque, couteau fin, haché menu, carton de fortune roulé entre les mains, entre deux doigts, hop, narine droite, gauche, gouache, c’est selon... et l’idée de communauté de sensation... Non merci.


En thérapie

Silence. Yeux fixés. Ca tourne.

Je suis là parce que je veux tuer mes parents.

Légalement.

Je fais tout légalement depuis que j’ai 18 ans.


Ouvre grand l’espace de ton enfance, vois, chéris. Goûte on te dit que c est bon.


Pourriture et grosse truie ruissellent derrière des voilures de civilités, gémissent et culbutent le long des nuits obscures.


Ce sont des insultes, ça!


Non, non.


C'est de la grossophobie !


Non, c'est la personnification et la métaphore hyperbolique intégrées à la construction de l'allégorie. Femelle de chaire, d'eau, d'organes, de nerfs. Constituée d’une accumulation inerte en elle même dans un mouvement incohérent. Avec constance !


Elle m'a demandé de bien vouloir mourir, je lui ai dit non, il n'y a pas de raison.

Il situait la politesse ailleurs.


Après des années, ils ont commencé à puer.


Évaporés les extraits de Shalimar ! Torturé Azzaro boisé ambré épicé exhalé dans les fumées de Gitanes. A l’inspiration la mort infiltrée dans les sillons de chairs pétrit l’air et l’étouffe. Elle se voit couverte d'honneurs. Il n'imagine rien.




Métal acide à flanc de montagne,

Une carcasse traine sa besogne.

Roule, sinueuse !


Stop net sur l'impact.

Traverse, chavire, brûle !

Les corps indolores...


Il n'en restera rien.


Rencontre ta peine,

Et la violence de l'histoire.

Les assurances se consument.



Noise - RB droits d'auteurs non négociés.

Dégagez avec votre puanteur de faux semblant ! Savate en face pleine à trois mètres de là... N’y revenez pas ! Condescendance pourrie dans l’abîme vaut malveillance arbitraire. Gémissez en enfer !Les corps sans sépulture pourchassent au delà des frontières. On attente à leur éternité, leur image meurt. Illégitimes dans leur transmission, la volonté de leur existence vaut les errements d’un enfermement, et les promeneurs solitaires abdiquent. Plutôt un tombeau pour Orphée !

Avertissement